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Niger : le pape appelle à une solution pacifique

Le pape François s'est adressé aux fidèles à la suite de la prière hebdomadaire de l'Angélus, ce dimanche 20 août. [Vatican Media/­Handout/Reuters]

Le pape François a appelé ce dimanche 20 août à trouver une solution diplomatique au Niger, à un peu moins d'un mois du renversement du président Mohamed Bazoum lors d'un coup d'État.

Un vœu pieux. Le pape François a appelé ce dimanche 20 août à ce qu'une solution pacifique soit trouvée au Niger, où le président Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet dernier par une junte. 

«Je suis avec inquiétude ce qui se passe au Niger et je me joins à l'appel des évêques en faveur de la paix dans le pays et de la stabilité au Sahel», a indiqué le chef de l'Église après la prière hebdomadaire de l'Angélus. «Je m'associe par la prière aux efforts de la communauté internationale pour trouver une solution pacifique le plus tôt possible pour le bien de tous», a ajouté le souverain pontife. 

Vers la voix de la diplomatie ? 

Cette déclaration intervient notamment après la menace du déploiement des forces militaires de la Cedeao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), qui espère néanmoins pouvoir trouver la voix de la négociation avec le général Abdourahamane Tiani, à la tête du coup d'État. 

Ceci étant, les conditions exigées par la communauté ne semblent pas être acceptées par le général Tiani. Dans son discours tenu ce samedi 19 août au soir, l'homme fort de la junte n'a pas mentionné la libération du président élu Mohamed Bazoum, ni son retour au pouvoir. Deux conditions obligatoires pour un chemin diplomatique a plaidé la Cedeao. 

Abdourahamane Tiani a de son côté évoqué une période de «transition de trois ans maximum», sans mentionner une seule fois le nom du président renversé.

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