Quatre militants d'extrême droite déjà reconnus coupables de sédition pour leur participation à l'assaut du Capitole, vont être fixés sur leur sort ce mercredi 30 août, devant le tribunal de Washington.
L'heure de faire les comptes. Quatre militants d'extrême droite vont connaître leur peine ce mercredi 30 août, trois mois après avoir été reconnus coupables de sédition lors de l'assaut du Capitole, survenu le 6 janvier 2021.
Ce chef d'accusation, passible de 20 ans de réclusion, reste extrêmement rare et historiquement appliqué contre les rebelles confédérés aux Etats-Unis, pendant la guerre de Sécession.
En novembre 2022, le fondateur de la milice d'extrême droite des Oath Keepers, Stewart Rhodes, ainsi qu'un membre de cette organisation avaient été reconnus coupables de «sédition».
le cerveau de l'assaut
Parmi les quatre individus présentés ce mercredi devant le tribunal de Washington figure Enrique Tarrio, l'ancien «président national» des Proud Boys, un groupe suprémaciste blanc, cité à de nombreuses reprises par l'ex-président Donald Trump.
Si l'ancien leader de ce groupe, dont plusieurs membres ont déjà été qualifiés de violents, n'était pas présent au Capitole le jour de l'assaut. Il avait été reconnu coupable d'avoir organisé à distance toutes les opérations.
Depuis l'assaut du Capitole, plus de 1.000 personnes ont été arrêtées et inculpées dans le cadre de l'enquête mais seule une dizaine d'entre elles ont été accusées de sédition. De son côté, l'ex-président américain Donald Trump fera face à la justice le 4 mars 2024 prochain, pour sa tentative de renversement des résultats de l'élection présidentielle de 2020.