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Les fans de Star Wars seraient plus narcissiques que la moyenne

Un fan de Star Wars déguisé en Chewbacca lors d'un rassemblement à Los Angeles. Photo d'illustration. [CC / Ewen Roberts].

D’après les travaux de chercheurs de l’université d’état de Géorgie (Etats-Unis), les fans de la saga spatiale Star Wars, et plus largement les geeks et autres gamers, auraient un niveau de narcissisme supérieur au reste de la population.

À tel point que les scientifiques à l’origine de l’étude, dont les conclusions sont parues dans la revue scientifique américaine Plos One, parlent de «niveau grandiose de narcissisme». Pour parvenir à ce surprenant constat, les chercheurs ont examiné les traits de personnalité de fans de Star Wars et plus largement de personnes appartenant, selon plusieurs critères qu’ils ont préalablement établis, à la «culture geek», c’est-à-dire les passionnés de jeux vidéos, de cinéma, de bande dessinée, de nouvelles technologies ou encore d’informatique.

Les scientifiques ont ainsi pu établir deux échelles de valeur : une échelle d’adhésion à la culture geek et une échelle dite "d’identité geek". Les sujets ont été notés sur ces échelles de valeur de 1 à 5 , suivant la façon et le temps qu’ils consacrent à des activités telles que les jeux de rôle, le cosplay, leur perception de Star Wars et leur passion pour les jeux vidéos.

Admiration de soi et névroses

Et il a été constaté que ceux qui obtiennent les plus gros scores sur ces deux échelles de valeur étaient plus susceptibles d’être narcissiques que les autres, ayant une affection et une admiration de soi démesurée. Jessica McCain, la scientifique qui a dirigé l’étude, explique à Plos One que «la culture Geek est traditionnellement une sous-culture de passionnés associée à des médias obscurs et souvent décalés de la culture mainstream comme les mangas japonais ou la science fiction qui sont souvent révélateurs de névroses». 

Mais elle ajoute également : «Même si la culture geek est de plus en plus courante, le Comic con' de New York ayant attiré plus de 130 000 participants l'année dernière, nos résultats suggèrent que cette culture attire les narcissiques indépendamment de variables démographiques».

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