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Energie : un lycée breton économise 800 euros par an en éteignant toutes ses horloges

La première mesure décrétée au sein de cet édifice construit en 2005 a été de couper l’alimentation électrique de la totalité des horloges électriques. [Stevepb/Pixnio ]

Le lycée Anita Conti de la commune de Bruz (Ille-et-Vilaine) a mis en place de nombreuses mesures afin de réduire sa facture énergétique au quotidien. L’une d’entre elles, visant à couper l’ensemble des horloges électriques du bâtiment, a permis d’économiser 800 euros par an.

De bonnes pratiques importantes sur le plan écologique et économique. Le lycée Anita Conti de la commune de Bruz (Ille-et-Vilaine) a mis en place de nombreuses mesures afin de réduire sa facture énergétique au quotidien face à l’envolée des prix de l’électricité liée à la guerre en Ukraine.

La première mesure décrétée au sein de cet édifice construit en 2005 a été de couper l’alimentation électrique de la totalité des horloges électriques. «On a coupé 21 horloges qui fonctionnaient 24/24h et 365 jours par an pour une consommation de 11 watts chaque jour, soit une économie de 800 euros par an», a assuré Guillaume Talon, agent de la région encadrant les personnels de maintenance.

Pour parvenir à une température n’excédant pas 19 degrés dans les classes et 16 degrés dans les espaces communs, comme les toilettes ou les couloirs, le lycée a équipé les radiateurs de têtes thermostatiques fermant l’arrivée d’eau chaude quand la température maximale souhaitée est atteinte. Autre économie réalisée : la minuterie dans les couloirs a été réduite de cinq à trois minutes afin d’éteindre l’éclairage quand personne n’est présent.

Une facture d'énergie qui double en un an

Malgré les économies réalisées dans cet établissement, les coûts devraient globalement augmenter en Bretagne, avec des augmentations «par trois sur l'électricité et un peu moins fortes sur le gaz», selon Stéphane Perrin, le vice-président en charge des finances dans la région.

En 2021, la facture énergétique des 115 lycées publics bretons a été de 14,5 millions d'euros, dont huit pour le chauffage. Pour cette année, le surcoût a été estimé à 28,5 millions d’euros, dont 25 millions pour l’électricité et 3,5 millions pour le gaz.

L’objectif fixé par la région aux lycées de son périmètre a donc été une économie d’énergie comprise entre 15 et 20 % afin d’amortir le surcoût annoncé de la facture.

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