Le décret relatif à la mention "fait maison", dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés, est entré en vigueur ce mardi. Quels sont les produits concernés par cette nouvelle réglementation ?
L'objectif du décret relatif au label "fait maison", entré en vigueur mardi, est court et explicite : "informer le consommateur" et "valoriser le métier de cuisinier."
Pour autant, il est important de maîtriser certaines subtilités pour comprendre précisément ce que recouvre ce nouveau label.
Produits bruts ou traditionnels de cuisine
Selon ce décret, "la mention 'fait maison' valorise les plats cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine. "
Peuvent entrer dans la composition d'un plat "fait maison" les produits : "réfrigérés, congelés, surgelés, conditionnés sous vide, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés, et épluchés" mais aussi les "choucroutes crues" ainsi que "la pâte feuilletée crue."
L'exception des pommes de terre
Une exception est faite pour les pommes de terre. Cette précision a été apportée afin que les chaînes de restauration rapide ne puissent revendiquer la mention "fait maison" sous prétexte que leurs frites surgelées sont cuites sur place.
Les restaurateurs auront toutefois le droit de réaliser des plats certifiés du label "fait maison" avec des produits congelés ou surgelés.
Critiques de la profession
Le label "fait maison" divise le secteur de la restauration. Pour certains membres de la profession à l'instar de Guy Quéroix, comme l'a rapporté France Info, le nouveau décret ne va pas assez loin. En effet, le restaurateur estime qu'aurait dû être pris en compte les "produits frais" et non les "produits bruts."
D'autres, estiment que le savoir-faire du cuisinier n'est pas assez pris en compte dans le label.