Charles (Richard Berry), Rosemonde (Emmanuelle Devos) et Emma (Sandrine Kiberlain) se retrouvent autour de la dépouille de leur mère après plusieurs mois de séparation.
Emma, installée en Israël depuis quelques années et débarquée à Paris en urgence pour les funérailles, s’installe pour quelques jours chez son frère et sa belle-sœur.
Après la joie de voir la fratrie à nouveau réunie, les non-dits, les rancœurs et les petites frustrations remontent peu à peu à la surface surtout lorsque le sujet de la vente de l’appartement familial est mis sur le tapis, les uns voulant s’en séparer rapidement, les autres ayant du mal à voir cette partie de leur passé disparaître à jamais.
Un film très personnel
Actrice et déjà réalisatrice d’un premier long-métrage en 2006, Deux vies plus une, Idit Cebula signe avec Rue Mandar un deuxième film à l’autofiction totalement assumée. Cette comédie relate avec pétulance et adresse la perte de repères d’une fratrie après la disparition de la matriarche.
Le facétieux portrait de cette famille d’origine juive ashkénaze légèrement névrosée rappelle certains moments d’anthologie de la filmographie de Woody Allen. Restent une caractérisation des personnages étonnante de justesse et un trio d’acteurs remarquable.
La bande-annonce :
Rue Mandar, d’Idit Cebula, avec Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos et Richard Berry. En salles.