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Christophe Maé : "Une déclaration d'amour à la Louisiane"

Avec Je veux du bonheur, Christophe Maé fait son grand retour. Avec Je veux du bonheur, Christophe Maé fait son grand retour.[© Jean Marc Lubrano ]

Son précédent album s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Deux ans après On trace la route, Christophe Maé revient avec Je veux du bonheur. Un troisième opus aux rythmes et aux sonorités cajuns que le chanteur a découverts lors d’un séjour dans le sud des Etats-Unis, en Louisiane.

 

Pourquoi être parti à La Nouvelle-Orléans ?

Après une très longue tournée, j’avais besoin de faire un break, de retrouver l’anonymat. Je suis partie avec toute ma famille parcourir la route du blues et j’ai eu un coup de cœur pour la Louisiane, le décor et la musique festive qui résonne dans les rues, de jour comme de nuit. Cela m’a beaucoup inspiré pour écrire de nouveaux textes. J’y suis retourné avec mon ami Felipe Saldivia. Nous avons traîné dans les clubs, fait des bœufs avec des artistes dans la rue, voyagé à travers l’Etat. Je suis resté au final un mois en Louisiane. Une magnifique expérience.

 

Vous rendez hommage à la ville et à sa population avec «A l’abri»…

Je fais référence à l’ouragan Katrina qui a tout dévasté en 2005. De nombreuses maisons et lieux sont encore délabrés. Malgré cela, les habitants restent optimistes. Tombé sous le charme est aussi une déclaration d’amour à ce peuple.

 

Pourquoi avoir fait appel à Serge Lama pour ce disque ?

Je l’ai rencontré sur une tournée des Enfoirés il y a quatre ans, et lui ai avoué que j’espérais un jour chanter ses mots. J’étais à la recherche d’un texte positif. Trois mois après ma demande, il m’envoyait les paroles de Je veux du bonheur.

 

Parlez-nous de Mike Ibrahim ?

Tout comme mon complice Yodelice, Mike Ibrahim a collaboré à cet album. Il a coécrit la quasi-totalité des textes. Il a apporté de la profondeur et de la gravité à ce nouveau disque.

 

Votre musique a-t-elle évolué ?

Cet album est dans la continuité des précédents. Il a les mêmes couleurs musicales. En revanche, j’ai ajouté des cuivres à ma formation. J’ai toujours aimé le style cajun. A seize ans, je voulais devenir harmoniciste et j’aimais le blues. J’écoutais par exemple B.B.King.

 

Pourquoi avoir décidé de reprendre le morceau « It’s only mystery » ?

Il est issu de la bande-originale du film « Subway » et signé Eric Serra. C’est mon morceau fétiche. Je l’ai joué pendant dix ans quand je me produisais dans les bars. J’arrivais à capter l’attention. C’était donc normal qu’il apparaisse dans l’album.

 

Hâte de retrouver votre public ?

La scène est ce qui m’anime le plus. Après une quinzaine de dates cet été, je partirai en tournée avec notamment une série de concerts du 4 au 20 octobre à Paris, au Palais des Sports. Je veux que ce spectacle soit vivant et mobile, qu’il retranscrive ce que j’ai vécu en Louisiane. Là-bas, la musique fait partie intégrante de la vie. J’ai la chance d’avoir une grande liberté artistique et les rênes du projet. Je vis vraiment un rêve éveillé. Je n’ai qu’un souhait : que cela dure.

 

Je veux du bonheur, Christophe Maé (Warner).

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