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Ben l’Oncle Soul : « Motown, c’est moi »

Ben l'oncle Soul[CC/fjludo]

Ses reprises de « Seven Nation Army » et « Crazy », extraites de son EP Soul Wash, avaient fait sensation sur Internet. Son premier album, composé de chansons bien à lui, en français et en anglais, et qui groovent comme les classiques de la soul qu’il connaît par cœur a remporté un joli succès à sa sortie en 2010.

 

Archive – article publié le lundi 31 mai 2010

 

Quand et comment avez-vous débuté dans la musique ?

Ben l’Oncle Soul : Il y a quatre ans. Je suis originaire de Tours. J’y ai fait mes études, aux Beaux-Arts – je voulais être professeur d’arts plastiques. Le week-end, j’ai intégré un petit groupe de gospel avec lequel j’ai joué pendant deux ans. Ensuite, j’ai rencontré mon pianiste sur les concerts, Gabin Lesieur, avec qui j’ai composé et le maxi Soul Wash et la majorité des titres de l’album. Au début, on ne faisait vraiment de la musique que le week-end. On a mis deux-trois titres sur MySpace, et tout est parti d’Internet. On a eu rapidement un assez bon retour du public et puis surtout, on a commencé à nous demander d’assurer les premières parties d’artistes comme India Arie, Musiq Soulchild, Raphael Saadiq... Cela a créé un petit buzz. Du coup, on a commencé à faire nos propres concerts. Le premier a eu lieu à L’Opus Café, où on avait invité la maison de disques Motown France. J’avais entendu parler de la création du label, je me suis dit : « Motown France, c’est moi en fait : je suis français, je fais de la soul... » A l’époque, Diam’s et Sébastien Catillon étaient à la tête du label. On a signé avec eux, et fait l’album. Tout a démarré comme ça.

 

Vidéo : « Seven Nation Army » des White Stripes repris par Ben l’Oncle Soul

 

 

Vous puisez vos influences musicales dans la soul des années 1960 ?

B. O. S. : Je dirais que la colonne vertébrale de l’album est assez soul des sixties puisque les artistes qui sont pour moi des références sont Otis Redding, Ray Charles, Marvin Gaye, Donny Hataway... Mais pas seulement, j’ai aussi beaucoup écouté les Beatles. Et puis l’EP Soul Wash était aussi un clin d’œil à notre génération. Je suis né en 1984, et j’ai grandi avec beaucoup de pop : Aqua, les Spice Girls... Sur Soul Wash, on a voulu faire des reprises très personnelles de ces titres pop pour présenter notre univers, un univers qui n’est pas dénué d’humour.

 

Vidéo : « Soulman » de Ben l’Oncle Soul

 

 

D’où vient votre nom de scène ?

B. O. S. : Pour la petite histoire, mon premier pseudo est Oncle Ben. C’est un surnom que je dois à mon style vestimentaire parce que je portais déjà des nœuds papillons au collège, alors que ce n’était pas du tout la mode. Mes potes ont très vite fait le rapprochement avec la marque de riz. J’aimais bien ce surnom, mais au moment de signer avec Motown, la marque s’est manifestée et a dit que ce n’était pas possible. Du coup, on a mis les mots un peu dans le désordre, ce qui a donné Ben l’Oncle Soul.

 

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