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Teknival 2019 : des ravers en hypothermie en plein mois de mai

Des chutes de neige ont perturbé le Teknival 2019, où des milliers de festivaliers étaient réunis sur le plateau de Millevaches, en Creuse, ce week-end. Des chutes de neige ont perturbé le Teknival 2019, où des milliers de festivaliers étaient réunis sur le plateau de Millevaches, en Creuse, ce week-end. [AFP]

La 26e édition du Teknival, la grand-messe annuelle de la musique techno, qui s'est déroulée du samedi 4 mai au dimanche 5 mai, en Creuse sur le plateau de Millevaches, a été le théâtre d'une trentaine de cas d’hypothermie parmi les festivaliers, en raison des conditions climatiques (-3°C ressentis).

Quelque 10.000 personnes s'étaient retrouvées, comme tous les ans au mois de mai, sur un lieu dévoilé au dernier moment par les organisateurs. Cette année, c'est un terrain militaire du camp de la Courtine, à Féniers, qui avait été désigné, et ce malgré les interdictions répétées de plusieurs préfectures de Nouvelle-Aquitaine.

Mais cette année, les températures négatives, pour le moins inhabituelles en cette période printanière, ont perturbé la fête et provoqué des malaises parmi les teufeurs malgré la tente chauffante installée pour l’occasion. Plusieurs cas d’hypothermie, pour la plupart sans gravité, ont en effet été recensés par la Croix-Rouge, qui a distribué 500 couvertures de survie, et deux festivaliers ont dû être transportés à l'hôpital d'Ussel (Corrèze), dont l’un pour hypothermie et surdose de stupéfiants.

Une rave party interdite

Malgré les interdictions imposées, les festivaliers réussissent néanmoins tous les ans à contourner les arrêtés préfectoraux et à organiser leur rendez-vous festif. Et la gendarmerie (cette année, 110 unités, dont la moitié de gendarmes mobiles ont été mobilisées), se doit d'assurer la sécurité, en procédant à des contrôles. Selon le secrétaire général de la préfecture de la Creuse, Olivier Maurel, qui s'est confié à l'AFP, les autorités ont déclaré avoir procédé à de nombreuses saisies de stupéfiants (cannabis, ecstasy ou cocaïne).

Quant à l'armée, propriétaire de cet ancien aérodrome d’une dizaine d’hectares, a déclaré avoir porté plainte. L’an dernier, le Teknival avait fêté ses 25 ans sur une ancienne base militaire, dans la Marne, un festival tout autant interdit.

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