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«Le Roi Lion» : que vaut la nouvelle mouture de Jon Favreau ?

Attendu en salles le 17 juillet, le remake du «Roi Lion» de Jon Favreau rend hommage au classique de Disney sorti en 1994. Grâce à des images d'une beauté époustouflante, la magie opère encore.

Pour Disney, réadapter l’un des plus grands classiques des studios, vingt-cinq ans après sa sortie, était un pari risqué. Et ce n’est pas le réalisateur Jon Favreau, aux commandes de cette nouvelle version, qui dira le contraire. «Les gens sont très attachés au "Roi Lion". Je savais que je devais procéder avec beaucoup de soin, que c’était une immense responsabilité. Il fallait surtout ne rien abîmer. Mais j’étais convaincu que l’on pouvait respecter l’œuvre originelle tout en lui donnant vie autrement, grâce à des techniques et des technologies époustouflantes», explique le cinéaste, à qui l’on doit le premier «Iron Man» et la version live du «Livre de la jungle».

Dès la scène d’ouverture et son inoubliable chanson «L’histoire de la vie», les spectateurs sont subjugués par ces prouesses techniques et le rendu d’un réalisme à couper le souffle. Au milieu de cette savane africaine, lions, éléphants, girafes et petits insectes évoluent en parfaite harmonie à la manière d’un documentaire animalier. A tel point qu’on en oublierait presque que ce nouveau volet du «Roi lion» mêle prises de vues réelles, réalité virtuelle et images photoréalistes générées par ordinateur.

4550205.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx_5d2753b80dba9.jpg© 2019 Disney Enterprises, Inc. All Rights Reserved.

Jon Favreau et son incroyable équipe de techniciens livrent un spectacle de haute volée, sans néanmoins trahir, ni réinventer l’histoire. Le cinéaste conserve la trame originelle et retrace à la perfection les aventures du jeune Simba. Ce lionceau intrépide est destiné à être roi à la mort de son père Mufasa. Quand ce dernier disparaît tragiquement, piégé par une armée de hyènes et Scar, son redoutable frère, Simba se retrouve désemparé et condamné à l’exil. Loin de sa mère et de sa meilleure amie Nala, l’héritier au trône retrouve son insouciance grâce, notamment, au jeune suricate Timon et au phacochère hilarant Pumbaa. Un duo au potentiel comique indéniable.

3744995.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx_5d2753e936e0b.jpg© 2019 Disney Enterprises, Inc. All Rights Reserved.

Si cette histoire de filiation, au message écologique assumé, fera encore mouche, on regrette en revanche que l’aspect visuel prenne parfois le pas sur l’émotion. Les scènes dignes d’un reportage de la chaîne «National Geographic» supplantent certaines séquences du dessin animé qui ont dû être écourtées ou retravaillées au grand dam des fans de la première heure. Mais cela est contrebalancé par des personnages souvent plus fouillés et qui restent incroyablement attachants. On émet également quelques réserves quant au casting des voix françaises (Jean Reno, Jamel Debbouze, Rayane Bensetti, Anne Sila, Alban Ivanov ou encore Michel Lerousseau qui peine à nous faire oublier l'irremplaçable Jean Piat en Scar), et on conseillera de visionner ce «Roi Lion» inédit en version anglophone avec les acteurs et chanteurs prestigieux que sont Donald Glover, Beyoncé ou encore Seth Rogen. Un casting de rêve qui vient sublimer les morceaux aussi célèbres que «Je voudrais déjà être roi» ou l’entraînant «Hakuna Matata», auxquels viennent s'ajouter quelques nouvelles pépites musicales comme «Spirit».

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

The cast of #TheLionKing. The king arrives in theatres next Friday, July 19.

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Si elle ne surpasse donc pas la version originale, cette nouvelle monture devrait ravir les petites têtes blondes qui n’étaient pas nées lors de la sortie du classique de Disney. La terre des lions, le rocher de la fierté, la cavalcade des gnous ou encore le terrifiant cimetière des éléphants magistralement reconstitués et plus vrais que nature, feront le bonheur des enfants, lesquels sortiront de la salle des étoiles plein les yeux. Les parents, quant à eux, replongeront en enfance avec nostalgie et auront l’irrésistible envie de ressortir la cassette VHS des placards dès leur retour à la maison.

En France, le dessin animé, qui a remporté deux Oscars et reste le premier long-métrage d’animation de Disney se déroulant en milieu animal sans la présence d’humain, a attiré plus de 10,5 millions de spectateurs lors de sa sortie sur les écrans en 1995. La nouvelle version de Jon Favreau réussira-t-elle à enregistrer autant d’entrées, voire à pulvériser ce record ? Réponse le 17 juillet. 

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