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Moundir publie un émouvant hommage à son père dont les bénéfices profiteront aux enfants hospitalisés

L‘emblématique aventurier de Koh-Lanta y raconte «l’intimité de son parcours de vie, la transmission par son défunt père, toutes ces valeurs qui ont forgé l’homme qu‘il est aujourd’hui».[Robert Laffont]

Emblématique candidat de Koh-Lanta, Moundir publie ce jeudi le livre «Père et fils», un ouvrage coécrit avec Olivia Karam, dans lequel il rend hommage à son père Ali Zoughari, disparu en 2005 des suites d’un cancer du cerveau.

L’homme de 47 ans, récemment gravement touché par le Covid-19, a souhaité écrire ce livre pour que ses trois enfants, nés de son union avec Inès, « puissent connaitre leur grand-père ». «Ma plus grosse blessure est que mon père n’ait jamais connu ma femme et mes enfants. Ça me pèse, ça me hante et c’est ma plus grosse défaite personnelle», avait déjà-t-il confié en 2019 au figaro.fr.

«Certaines personnes laissent derrière elles un héritage fait de biens ou d’argent, ce que notre père nous a laissé (à lui et ses frères, ndlr) ne se compte pas en monnaie. Ce qu’il nous a légué, c’est l’éducation, le mental et la culture du travail. Et beaucoup d’amour. Avec ça, tu peux aller très loin», raconte-t-il dans «Père et fils», qui sort ce jeudi 20 mai chez Robert Laffont.

ses droits d'auteur reversés à une association

Moundir évoque avec beaucoup d’émotion ce projet qui lui permet, outre d'honorer la mémoire de son père, de venir en aide à Cékedubonheur, l’ancien aventurier de Koh-Lanta ayant décidé de reverser les droits d’auteurs à cette association qui vient en aide aux enfants hospitalisés. Un geste d’une grande générosité. « Ma fille est tombée gravement malade il y a quelques années. Elle avait été opérée à Dubaï et ils n’avaient malheureusement pas fait tout le travail nécessaire. Lorsque l’on est arrivé en France, l’état de ma fille s’est aggravé et c’est l’association qui a fait son maximum pour que ma fille se fasse opérer à l’hôpital Robert Debré et qui, grâce à Dieu, s’en est sorti après 18 jours d’hospitalisation. Je vous évite les détails… », a-t-il expliqué dans une story publiée sur Instagram. « Et cela, je ne l’oublierai jamais. Quand il nous arrive de jolies choses dans la vie, il faut les rendre, et pour moi les enfants c’est très important, surtout les enfants malades. Alors je dois rendre ce que le ciel m’a envoyé. Donc voilà, je vais tout reverser ».

Un livre sur la transmission

Présent ce mercredi dans Touche pas à mon poste, Moundir a évoqué les souvenirs que lui a laissés l'homme à qui il a consacré son livre. « [Avec mon père], c’est des souvenirs même silencieux. Il y avait beaucoup de joie dans la maison mais aussi une forme de respect. Notre père qui travaillait très dur (…) était très doué de ses mains… Il n’a pas eu la chance d’aller à l’école à l’époque de l’Algérie française. Donc on l’a tout de suite mis au travail. Son père était très dur au niveau du travail donc on l’a vu beaucoup travailler, se tuer la santé d’ailleurs. Quand on le voyait arriver à la maison, on savait ce qu’il fallait faire dès qu’il nous regardait. Il nous a transmis ces valeurs-là d’honneur », a-t-il raconté sur le plateau de C8.

Dimanche dernier, dans l'émission 50 minutes Inside, Moundir avait confié être persuadé d’avoir ressenti la «présence» de son père lors de sa récente hospitalisation. «Mon frère Tarik, lorsque j’étais en réa, me faisait écouter les messages qu’on m’envoyait, d’amour, de bienveillance. J’entendais mais je ne pouvais pas parler et ça, ça me faisait du bien. Et je ressentais des sensations au fur et à mesure. Donc je savais qu’à ce moment-là, la douceur que je sentais sur ma main droite commençait à partir... On va me prendre pour un fou mais je pense que c’était mon père qui me tenait la main», a-t-il déclaré en larmes.

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