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Les romans de la rentrée littéraire d'hiver 2019

C'est une rentrée stable par rapport à 2018. [©FRED TANNEAU / AFP]

Pas moins de 493 romans, dont 336 français, sont à paraître pour la rentrée littéraire d’hiver selon Livres Hebdo. Et comme l'an dernier, les premiers romans sont à l’honneur avec 77 primo-romanciers. Voici un panel non exhaustif de livres à ne pas rater en janvier et février 2019.

C’est l’événement de cette rentrée littéraire. Quatre ans après « Soumission », vendu à 800 000 exemplaires, Michel Houellebecq publiera son nouveau roman intitulé «Sérotonine», un neurotransmetteur associé à l'état de bonheur. Si on connaît son titre et son nombre de pages (347 pages), son sujet restera secret jusqu’au 27 décembre. Disponible en librairies à partir du 4 janvier, Flammarion, il jouira d'un tirage exceptionnel, avec 320 000 exemplaires. 

Besson, Ovaldé, Foenkinos, Minard, ...

Parmi les autres romans attendus de cette rentrée, le livre d’Atiq Rahimi «Les porteurs d’eau» (éd. POL) », relatant la journée du 11 mars 2001, où les Talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyan, en Afghanistan, celui d'Éric-Emmanuel Schmitt avec «Félix et la source invisible» (éd. Albin Michel), un chant d’amour d’un garçon pour sa mère qui interroge la puissance des croyances, et celui de Véronique Ovaldé avec «Personne n'a peur des gens qui sourient » (éd. Flammarion), un roman mettant en scène un personnage de mère, prêt à tout pour protéger ses filles.

On retiendra également «Un certain Paul Darrigrand» de Philippe Besson (éd. Julliard), qui poursuit le récit de ses amours de jeunesse, marquées par le doute et la difficulté d’être soi, «Deux sœurs» de David Foenkinos (éd. Gallimard), le portrait subtil d’une passion amoureuse et de ses dérives, ou encore celui de l’écrivaine rouennaise Céline Minard avec «Bacchantes» (éd. Rivages), qui revisite le style du film du braquage.

un bon cru du côté des romans étrangers

Du côté de la fiction étrangère, le roman de Joyce Maynard «De si bons amis», qui embarque le lecteur au cœur d'une angoissante prise de possession amicale, de David Vann avec «Un poisson sur la lune» (éd. Gallmeister), une réflexion entre réalité et fiction sur le sens de la vie, et «Le tour de l'oie» (éd. Gallimard) du romancier italien Erri de Luca, un dialogue au cours duquel un père et un fils se livrent sans merci, sont particulièrement attendus.

Sans oublier «Frantumaglia» d’Elena Ferrante (éd. Gallimard), une plongée dans son univers littéraire, qui revient aussi bien sur le rôle de l’écriture, l’univers féminin, que ses romans – de «L’amour harcelant» à la saga «L’amie prodigieuse» – et la complexité de la relation mère-fille. Mais aussi «Lincoln au Bardo» de George Saunders (éd. Fayard ), lauréat du prix Booker 2017, un récit choral sur la perte et le deuil.

En février 1862, tandis que la guerre de Sécession fait rage, le Président des États-Unis Abraham Lincoln, enterre son petit garçon Willi. Mais des âmes errantes, émues par leur histoire, vont tenter de ramener Lincoln en paix auprès de son fils.

Les premiers romans à l'honneur

Quant aux primo-romanciers, Odile d’Outremont avec «Les déraisons» (éd.10/18), une histoire d’amour fantasque et singulière sous le signe de Boris Vian, Carys Davies avec «West» (éd. du Seuil), une épopée à travers les mystères de l'Ouest, et Joseph Ponthus avec «À la ligne» (éd. la table ronde), un roman écrit à la manière d'un poème en prose sans ponctuation relatant le quotidien d'un narrateur lettré devenu ouvrier dans les usines de poissons et les abattoires de Bretagne, feront sûrement parler d’eux.

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