«Years and Years», dont la diffusion sera lancée le 2 septembre à partir de 21h sur Canal+, est une série à ne manquer sous aucun prétexte à la rentrée.
Diffusée en mai dernier sur la chaîne britannique BBC One, et le mois suivant sur l’américaine HBO, la voilà qui arrive en prime time en France sur Canal+ et la plateforme MyCanal. Déclinée en six épisodes, «Years and Years» démarre comme une série familiale tout ce qu’il y a de plus classique. On est plongé dans le quotidien de la famille Lyons dans le courant de l’année 2019, l’année du Brexit.
A la télévision, une femme politique, Vivienne Rook, se fait remarquer avec ses prises de positions extrêmes et son goût pour la provocation. Après un bond de cinq années en avant – dont on perçoit les principaux événements en parallèle de ceux que vivent les Lyons – on retrouve le pays dans un monde en pleine mutation, qu’elle soit économique, technologique, ou climatique. Des bouleversements majeurs se préparent, et vont profondément affecter la vie de la famille Lyons. Tandis que Vivienne Rook poursuit sa route vers le pouvoir.
Vous êtes prévenus : commencer à regarder cette série, cela signifie être incapable de la lâcher jusqu’à la dernière seconde du dernier épisode. Dès le premier épisode, l’excellent travail d’écriture de Russell T. Davies saute aux yeux, notamment dans sa faculté à raconter l’histoire du monde à travers les expériences vécus par les membres de la famille Lyons. A chaque épisode, le récit fait un saut d’un an dans le futur. Et permet de révéler les conséquences des événements qui se sont joués lors du précédent.
«Years and Years» est également portée par l’interprétation puissante d’Emma Thompson dans le rôle de Vivienne Rook, ou comment une personnalité politique honnie hier par la population est capable de profiter du chaos ambiant pour parvenir à ses fins.
Emma Thompson interpète le rôle de Vivienne Rook dans la série Years and Years. (© Years and Years limited)
«Nous vivons une époque tourmentée – nous sommes avec le temps soit plus politisés, soit plus méprisant avec la politique. Et je pense qu’avant, pour beaucoup de gens, la politique traitait surtout des mesures économiques, mais qu’aujourd’hui, elle concerne aussi notre identité. J’ai donc dû écrire vite avant que quelqu’un d’autre ne le fasse ! Nous sommes allés aussi vite que possible avant que ce qu’il se passe dans le scénario ne se produise dans la réalité», explique Russell T. Davies, le créateur de la série.