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Le Tour du Monde en 80 Jours : David Tennant formidable en Phileas Fogg

Ibrahim Koma (Passepartout), David Tennant (Phileas Fogg) et Leonie Benesch (Abigail «Fix» Fortescue) font tellement merveille qu’une saison 2 a déjà été commandée. [©Joe Alblas / Design by TEA Entertain © Slim 80 Days / Federation Entertainment / Peu Communications]

Adaptation du roman de Jules Verne, la série Le tour du Monde en 80 Jours, née d'une fructueuse collaboration internationale entre France TV, la ZDF, la Rai et la BBC, arrive ce lundi 20 décembre sur France 2 avec un David Tennant au flegme et au charisme envoûtants.

Dans cette superproduction épique de 8x52 minutes, le fringuant acteur britannique star de Broadchurch prête ses traits au célèbre gentleman Phileas Fogg. A ses côtés, le Français Ibrahim Koma, révélé dans la série Sous le soleil, incarne Passepartout, valet aux multiples talents au service de Fogg, et l'actrice allemande Leonie Benesch (Babylon Berlin, The Crown), une jeune reporter qui décide de suivre l’attachant explorateur dans son pari fou autour du globe.

Cette adaptation modernisée, qui arrive 22 ans après la minisérie américaine menée par Pierce Brosnan, propose un équilibre parfait entre aventure, humour et romance pour un moment de pur divertissement à partager en famille, bienvenu en cette période de fêtes de fin d’année.

Une lettre d'amour au monde

«Cette relecture de Jules Verne, c’est une lettre d’amour au monde, conçue à un moment où les frontières, du Brexit en passant par Donald Trump et la crise migratoire, se refermaient. Nous voulions revenir aux sources de l’utopie voyageuse», confie le producteur Simon Crawford Collins.

«La grande différence entre l’œuvre de Jules Verne et notre adaptation, explique le créateur Ashley Pharoah, tient dans le fait que nous avons réinterprété le livre plutôt que de l’avoir adapté de manière classique. Notre version reprend tous les thèmes originaux, comme le voyage, l’aventure, le besoin de vivre de nouvelles expériences, que nous nous sommes appropriés», dit-il. Des thèmes qui trouveront aujourd’hui dans le public - à l’heure où la pandémie contrarie nos élans de liberté - un écho particulier.

La série s’intéresse aussi particulièrement à la vision du monde et à la psychologie de Phileas Fogg, explique Steve Barron, qui a voulu le personnage «le plus réel» possible, «quelqu’un qui comme nous doit faire face à ses problèmes à la fois intérieurs et extérieurs». «Nous voyageons aussi dans sa tête», explique ainsi le réalisateur qui a décidé «d’explorer les méandres des troubles mentaux» du personnage. «Une approche inédite» qui n’aurait pas trouvé meilleure incarnation que celle de l’interprète du Doctor Who.

Le pitch : Londres, 1872. Le jour où il reçoit une carte postale d’un amour perdu lui reprochant d’être un lâche Phileas Fogg, gentleman anglais, prend ce pari insensé : faire le tour du monde en quatre-vingts jours. Il s'alloue les services de Jean Passepartout, un serveur français débrouillard. Ensemble, ils embarquent pour un voyage semé d'embûches, suivis de près par une jeune journaliste.

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