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Robert De Niro : Les Affranchis, Casino, Heat… voici la liste de ses 10 meilleurs films

Martin Scorsese et Robert De Niro sur le tounage de «Raging Bull» en 1980. [© 1980 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.]

Monument du cinéma américain, Robert De Niro, qui fêtera ses 80 ans le 17 août 2023, possède une filmographie à donner le vertige. Voici la liste de ses 10 meilleurs films d'après la rédaction.

Il fait partie des plus grands acteurs du cinéma américain. L'acteur Robert de Niro a une filmographie impressionnante. CNEWS s’est toutefois lancé le défi d’en extraire une liste (subjective) des 10 meilleurs films de sa carrière.

Mean Streets (1973)

Le film marque la première collaboration entre l’acteur et Martin Scorsese. Robert De Niro partage l’affiche avec Harvey Keitel dans ce long métrage où ils incarnent respectivement Charlie et Johnny Boy, deux jeunes truands du quartier de Little Italy, à New York, qui tentent d’intégrer la mafia locale. Le personnage joué par le comédien ne cesse d’embêter son ami, et se met en danger constamment en empruntant de l’argent à ses employeurs, ne parvenant pas à les rembourser, et se moquant d’eux ouvertement. Une histoire qui se termine, forcément, dans un bain de sang.

Casino (1995)

Toujours avec Martin Scorsese derrière la caméra, Robert De Niro incarne avec brio Sam «Ace» Rothstein, un gangster qui, avec l’aide de son ami d’enfance Nick Santoro, dirige d’une main de fer l’hôtel-casino Tangiers, l’un des établissement les plus en vue de Las Vegas. Mais sa rencontre avec la reine de l’arnaque, Ginger McKenna, aussi séduisante que diabolique, va le mener droit à sa perte. Inspirée de l’histoire vraie d’un mafioso du nom de Frank Rosenthal, «Casino» reste, malgré certains défauts, une des valeurs sûres de la filmographie du comédien.

Heat (1995)

Le premier face-à-face entre Robert De Niro et Al Pacino tient toutes ses promesses dans ce film dirigé d’une main de maître par Michael Mann (ils ont tous les deux joués dans «Le Parrain II», mais sans partager de scène, ndlr). Le comédien y incarne Neil McCauley, le chef charismatique d’un groupe de braqueurs professionnels pris en chasse par l’inspecteur Vincent Hanna après l’attaque d’un fourgon blindé qui a mal tourné. Avec également Val Kilmer, Jon Voight, et Tom Sizemore au générique, «Heat» s’est imposé comme une référence du genre.  

Il était une fois en Amérique (1984)

Dernier film du réalisateur Sergio Leone, «Il était une fois en Amérique» est longtemps resté bloqué dans une version tronquée qui rendait difficile sa compréhension général avant qu’une «Director’s cut» sorti en 1994 (de 221 minutes, quand même) ne vienne lui rendre son statut d’œuvre majeure du 7e art. L’histoire suit l’amitié entre deux truands, Max et Noodles, à travers les années. Des petits trafics dans le ghetto de New York dans les années 1920 à la fin des années 1960, les spectateurs sont transportés dans cet récit absolument épique.

Le Parrain – 2e partie (1974)

Impossible de ne pas mettre «Le Parrain» dans cette liste. La trilogie de Francis Ford Coppola est un monument cinématographique. Et dans le deuxième volet réalisé en 1974, Robert De Niro confirme son statut de star montante à Hollywood en incarnant Vito Corleone – le personnage de Marlon Brando dans le premier opus – durant ses jeunes années. La performance de l’acteur est telle qu’il remportera l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle l’année suivante.

The Irishman (2019)

Moqué pour sa longueur (209 minutes), «The Irishman» réunissait, encore une fois, Robert De Niro avec le réalisateur Martin Scorsese. Mais aussi avec Joe Pesci, Al Pacino, ou encore Harvey Keitel pour lui donner la réplique. L’acteur y livre une de ses meilleures interprétations dans ce film sombre qui fait usage d’effets spéciaux étonnants pour rajeunir ses interprètes. Cela permet de suivre le parcours de Frank Sheeran, son personnage, sur plusieurs décennies, de ses modestes débuts en tant que conducteur de poids lourds à tueur à gages. «The Irishman» offre surtout une plongée fascinante au coeur de la mafia en dévoilant ses rouages, ses guerres intestines, et ses liens avec le milieu de la politique.

Voyage au bout de l’enfer (1978)

Peu de films sur la guerre du Vietnam, et de ses conséquences sur ceux qui ont survécu, n’est aussi intense que «Voyage au bout de l’enfer». Ce bijou signé par Michael Cimino suit la manière dont ce conflit va venir bouleverser la vie des habitants d’une petite ville industrielle du Pennsylvanie. Si le film a, depuis, été critiqué pour sa façon de traiter les Vietnamiens (mais aussi pour ses fameuses scènes de roulette russe), il n’en reste pas moins une œuvre majeure du cinéma américain qui fut récompensé par l’Oscar du meilleur film en 1979.

Raging Bull (1980)

Réalisé par Martin Scorsese, «Raging Bull» permettra à Robert De Niro de remporter l’Oscar du meilleur acteur pour cette performance saisissante dans la peau de Jake LaMotta pour laquelle il a fut contraint de modifier son corps de manière étonnante. L’acteur impressionne dans sa manière d’incarner celui qui était surnommé le «Taureau du Bronx», parvenant à restituer toute la rage qui habitait cet ancien champion sur et en dehors des rings.

Les Affranchis (1990)

Martin Scorsese, toujours lui, signe peut-être avec «Les Affranchis» le plus grand film sur la mafia de tous les temps. Ray Liotta y incarne Henry Hill, un homme vivant à Brooklyn dans les années 1950 qui a toujours rêvé de devenir un gangster. Ce qu’il parvient à faire après avoir gagné le respect du parrain local, Paul Cicero, en refusant de balancer ses complices. Robert De Niro joue le personnage de Jimmy Conway, un truand qui deviendra son mentor, tandis que Joe Pesci est Tommy DeVito, un homme imprévisible, dangereux, et impulsif.

Taxi Driver (1976)

«C’est à moi que tu parles ?». Cette réplique de Travis Bickle, le personnage incarné par Robert De Niro dans «Taxi Driver», est devenu culte au point de traverser les générations jusqu’à aujourd’hui. La performance du comédien dans la peau de ce vétéran de la guerre du Vietnam devenu chauffeur de taxi force le respect. Roulant le plus souvent de nuit, il est en contact permanent avec la violence qui sévit dans les rues. Ce qui ne colle pas vraiment avec une santé mentale visiblement défaillante. Quand l’occasion de délivrer une jeune prostituée de ses souteneurs se présente, Travis n’hésite pourtant pas une seconde. Le film est mis en image par… Martin Scorsese, dont le travail fut récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes 1976.

BONUS : BRAZIL (1985)

Réalisé par Terry Gilliam en 1985, «Brazil» est un film dystopique dans lequel Robert De Niro tient un des rôles secondaires, celui d’Harry Tuttle, un plombier-chauffagiste dissident qui vient prêter main forte aux personnages principal, Sam Lowry (incarné par Jonathan Pryce), alors que ce dernier lutte dans un monde bureaucratique et totalitaire. Une performance aussi inattendue que réjouissante dans ce bijou cinématographique.

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