Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau s'est prononcé ce matin en faveur de la fin du billet de 500 euros.
Le débat fait rage au sein de la BCE, pour savoir si il faut retirer ou non le billet ayant la plus grande valeur faciale de la zone euro. Le principal argument avancé pour sa suppression est son utilisation par le grand banditisme et le terrorisme. Selon Benoît Coeuré, membre du directoire, «les arguments en faveur d’un maintien du billet de 500 euros sont de moins en moins convaincants». Les coupures représentent près d’un tiers des 1 000 milliards d’euros de billets en circulation alors que, toujours selon la BCE, 56 % des Européens n’en auraient jamais vu la couleur.
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Le billet de 500 euros avait été crée à l'origine pour remplacer le billet de 1 000 marks. L'Allemagne a une culture de l'argent liquide beaucoup plus développée que la plupart des pays européens (dont la France) et pèse de tout son poids dans les négociations pour ne pas interdire ce billet.
Une fin programmée ?
Mais malgré les protestations de l'Allemagne, le billet de 500 euros est peut-être déjà condamné : la BCE a en effet retiré de la circulation près de 20 millions de ces billets ces trois derniers mois. La BCE, qui voudrait arrêter la production des billets de 500 euros en 2018, pourrait donc avoir déjà fait son choix avant le début des négociations.