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Pollution de l’air : 307.000 décès en Europe en 2019, un chiffre en léger recul

La nette baisse de 2019 s'explique en partie par des conditions météorologiques favorables, selon l'AEE.[Thomas COEX / AFP]

La pollution aux particules fines a provoqué 307.000 décès prématurés dans l'Union européenne en 2019. Un chiffre en léger recul de 10% par rapport à 2018, en raison notamment des conditions météorologiques favorables.

D'après le rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE) publié lundi, plus de la moitié de ces vies pourraient être sauvées si les 27 pays membres respectaient les nouveaux objectifs de qualité de l'air récemment fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

En 2018, le nombre de morts lié aux particules fines PM 2,5 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) était estimé à 346.000.

29.800 morts en France

La nette baisse de 2019 s'explique en partie par des conditions météorologiques favorables mais surtout par la poursuite de de l'amélioration progressive de la qualité de l'air en Europe, selon l'AEE.

Au début des années 1990, les particules fines, qui pénètrent profondément dans les poumons, provoquaient ainsi près d'un million de décès prématurés dans les 27 pays de l'UE, d'après ces données. Un chiffre déjà tombé à environ 450.000 en 2005.

Parmi les principaux pays de l'UE, la pollution aux particules fines a été responsable en 2019 de 53.800 décès prématurés en Allemagne, 49.900 en Italie, 29.800 en France et 23.300 en Espagne, selon l'EAA. Avec 39.300 morts, la Pologne est le pays le plus touché relativement à sa population.

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