Une équipe russe de bandy, une sorte de hockey sur glace, a marqué onze buts contre son camp. Une stratégie suprenante, mais totalement assumée.
Lors de ce match insolite, les deux clubs se sont empressés d'envoyer la balle dans leurs propres filets, vingt fois au total. Mais cette technique de jeu pour le moins incongrue n'est pas dûe à une erreur tactique. Ils cherchaient simplement à affronter un adversaire plus faible au prochain tour.
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Le club d'Arkhangelsk, a finalement remporté le match 11-9 contre le club de Vodnik. Et les joueurs n'ont même pas fait semblant. L'un des joueurs Oleg Pivovarov a marqué neuf buts à la suite, puis huit fois de plus dans les sept dernières minutes du match.
La fédération russe de bandy a prévenu que les deux clubs risquent des «mesures très sévères». Elle a accusé le club de Vodnik d'avoir commencé la tricherie «pour affronter un adversaire plus commode» lors des play-offs. Si le club gagnait, il devrait affronter le champion en titre de la ligue.
Pour l'autre club, le résultat importait peu. Mais ses joueurs auraient voulu «s'amuser» et faire de même. Ils évolulent à un niveau semi-professionnel en Russie, mais le cas rappelle, comme le rappelle le Guardian, le scandale des huit joueuses sud-coréennes, chinoises et indonésiennes aux Jeux Olympiques 2012, qui avaient délibérément fait des erreurs pour truquer le tour suivant. Elles avaient été disqualifiées.