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Disparition de Delphine Jubillar : la troisième demande de remise en liberté du mari refusée

Les avocats de Cédric Jubillar affirment qu'il n'y a «aucune preuve» justifiant le maintien en détention de leur client. Les avocats de Cédric Jubillar affirment qu'il n'y a «aucune preuve» justifiant le maintien en détention de leur client. [FRED SCHEIBER / AFP]

La troisième de demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, suspecté du meurtre de sa femme Delphine, a été refusée par la cour d’appel de Toulouse ce mardi.

"On n'est pas complètement surpris même si l'on n'a pas la motivation. Mais la chambre va nous dire d'attendre l'audition à la mi-octobre", a déclaré Me Alexandre Martin à la sortie de l'audience, sans donner plus de précision sur la date de cette première audition au fond de Cédric Jubillar.

Ses avocats avaient demandé sa libération en affirmant qu’il n’y a «toujours aucune preuve» contre le peintre plaquiste de 35 ans. La défense avait dénoncé lors de l’audience «une enquête menée exclusivement à charge et sans preuves.»

Ils déploraient également le fait que l’enquête piétine, et qu’il n’y a, depuis plusieurs semaines, «aucun élément nouveau» qui justifie le maintien en détention de leur client. «Pourquoi n'a-t-on pas avancé ? Pourquoi cet homme n'a-t-il pas encore été entendu ?», s’était interrogé Me Alexandre Martin devant la chambre d’instruction. «Toute votre argumentation consiste à dire "ça ne peut être que Cédric Jubillar qui l'a tuée", sans preuves et alors que vous n'avez même pas de traces de crime», avait-il dénoncé.

Au début du mois de septembre, le juge des Libertés et de la Détention avait déjà rejeté en appel la première demande de remise en liberté faite par les avocats du suspect, invoquant des «indices graves et concordants» qui font pencher la balance du côté de la culpabilité de Cédric Jubillar dans la disparition de sa femme. L’avocate générale avait donc demandé son maintien en détention. 

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