En direct
A suivre

Il refuse d'être contrôlé et lâche ses deux molosses sur les policiers

Il s'agissait de chiens de race American Staffordshire (image d’illustration). [DERRICK CEYRAC / AFP]

Il s’est servi de ses chiens comme d’armes à l’encontre de policiers. Un homme de 26 ans repéré par une patrouille dans un quartier de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), lundi dernier, a été arrêté et placé en garde à vue après une intervention qui aurait pu très mal tourner.

L’équipage de la BAC a été pris à partie par deux hommes, alors que les agents procédaient à un contrôle d’identité dans un hall d’immeuble. L’un des deux individus, qui n’avait pas pris la peine de retirer son joint de cannabis de sa bouche, leur aurait déclaré : «personne ne me contrôle ici», rapporte Ouest France.

Une altercation aurait alors eu lieu entre les policiers et les délinquants, au cours de laquelle l’un d’eux est parvenu à prendre la fuite en donnant un coup de coude à l’un des agents. Il s’est échappé dans les caves, hurlant à des habitants de venir l’aider.

Un policier mordu

Alors qu’ils le poursuivaient, les fonctionnaires l’ont retrouvé avec deux chiens de race American Staffordshire terrier, lui appartenant. Sans muselières, ils ont été décrits par nos confrères comme «volontairement excités». Le délinquant leur aurait alors ordonné d’attaquer les policiers et de les «tuer». Alors qu’ils tentaient de se protéger derrière une porte, un des hommes de la BAC a été mordu, le deuxième délinquant ayant profité de la situation pour laisser entrer une des bêtes par un autre endroit. Il a heureusement pu se défaire des mâchoires du chien grâce à l’un de ses collègues.

Des renforts sont arrivés sur place et ont pu prêter main forte à la première patrouille, en sécurisant la zone et permettant d’interpeller le fuyard. Il a été placé en garde à vue, pour outrage et rébellion, en état de récidive, violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique avec arme (ses chiens, classés en première catégorie) et usage de stupéfiants. Une enquête a été ouverte.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités