Deux semaines après la découverte du corps d’une fille âgée d'une dizaine d'années dans sa maison en Haute-Savoie, son père reste introuvable. La police et le parquet d’Annecy lancent un appel à témoins.
La gendarmerie nationale et le parquet d’Annecy (Haute-Savoie) ont décidé de lancer un appel à témoin, ce mercredi 25 mai, pour retrouver un père de famille de 51 ans, près de deux semaines après la découverte du corps de sa fille âgée d'une dizaine d'années, retrouvée asphyxiée à son domicile en Haute-Savoie.
«Le père de la fillette est activement recherché sur tout le territoire national. Il serait susceptible de circuler à bord d’un Citroën Jumpy de couleur blanche immatriculé EK-208-ZL et accompagné d’un chien de race américain staff», a déclaré la gendarmerie de Haute-Savoie dans son appel à témoin.
Le suspect susceptible de quitter le territoire par la mer
De son côté, le parquet du tribunal d’Annecy a annoncé qu’une information judiciaire a été ouverte au pôle criminel du tribunal pour «chefs de meurtre sur mineur de moins de 15 ans et destruction par moyens dangereux». Selon les informations d'Europe 1, le père serait un ancien tireur sportif qui aurait pris la fuite avec une arme de poing, même s'il n'a pas d'arme déclarée.
— Gendarmerie de la Haute-Savoie (@Gendarmerie_074) May 25, 2022
Le quinquagénaire, qui fait déjà l'objet d'un mandat d'arrêt international, est de «type européen», mesure 1,76 m et porte des «cheveux longs châtains» ainsi qu’«une barbe longue et épaisse légèrement grisonnante. Les gendarmes de Haute-Savoie recherchent tous témoignages de personnes permettant de localiser l'individu qui possède «un très bon niveau de voile et serait susceptible de quitter le territoire par la mer», peut-on lire dans l'appel à témoins qui est accompagné de deux photos de l'homme, ainsi que celles de son véhicule et de son chien.
Un numéro vert a été créé dans l’optique où le père serait aperçu par quelqu’un (0800.97.10.71). Le 12 mai dernier, c'est le frère aîné de la victime, née en 2011, qui a découvert le corps au domicile familial, situé à Veigy-Foncenex, une commune située à la frontière suisse, selon le parquet d'Annecy.
La maison avait été partiellement incendiée mais l'autopsie de la fillette avait par la suite conclu qu'elle n'était «manifestement pas décédée du fait de l'incendie mais d'une asphyxie mécanique».