Le jeune homme suspecté de la disparition de Justine Vayrac, dimanche à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), a avoué le meurtre.
Le jeune homme placé en garde à vue dans l'enquête sur la disparition de Justine Vayrac, dans la nuit de samedi à dimanche à Brive-la-Gaillarde, a avoué le meurtre, selon l'AFP qui cite des sources judiciaire et proche du dossier.
Il aurait également avoué un viol et aurait indiqué aux enquêteurs un secteur à proximité de son domicile pour chercher le corps.
Placé en garde à vue mardi, avant qu'elle ne soit prolongée mercredi, il était le principal suspect dans cette affaire. D'après des témoins, Justine, mère d'un enfant de 2 ans et demi avait «été aperçue pour la dernière fois en compagnie d'un jeune homme», près de la discothèque, «alors qu'elle était sortie pour s'aérer quelque temps», a décrit la procureure Emilie Abrantes.
«Une connaissance amicale»
L'homme en question «serait une connaissance amicale rencontrée quelques fois au sein de la boîte de nuit», avait-il été précisé. Sa mise en garde à vue s'était justifiée «afin de vérifier les éléments de chronologie et de recouper les différents éléments recueillis à ce stade», avait poursuivi la magistrate.
Des «traces de sang» avaient été découvertes dans la chambre et la voiture du jeune homme.
La procureure a cependant mis en garde contre les fausses rumeurs qui ont prospéré en marge de cette enquête, notamment la mise en garde à vue d’une seconde personne en lien avec la disparition de Justine Vayrac. De même, le téléphone de la jeune fille n’avait pas été retrouvé dans la chambre de l’individu, comme avancé dans un premier temps.
Des traces de sang
Les traces découvertes dans le véhicule du suspect se trouvent «au niveau du pommeau du levier de vitesse».
«En outre, le sac à main de Justine Vayrac, contenant des effets personnels, a été découvert calciné à proximité du domicile du gardé à vue», avait ajouté la magistrate.
Justine Vayrac n'avait plus été vue depuis dimanche matin, vers 4h, près de la boîte de nuit «La Charrette» où elle passait la soirée.
L'avis de recherche diffusé par la police indiquait que la jeune femme a des cheveux châtains mi-longs et lisses, des yeux clairs et mesure 1,65 m et qu'au moment de sa disparition, elle portait une robe rose pastel et des baskets blanches de marque Converse.
La marche blanche à la mémoire de Justine, qui devait se tenir samedi, n'aura finalement pas lieu. Les parents ne peuvent pas l'envisager pour le moment, a annoncé la municipalité de Tauriac, où elle vivait.
