A la demande des avocats de Cédric Jubillar, soupçonné d'avoir tué sa femme Delphine, disparue fin 2020 dans le Tarn, une reconstitution de la nuit de la disparition de l’infirmière doit avoir lieu. Initialement prévue en novembre, elle est finalement reportée.
Tenter d'obtenir des réponses. Une reconstitution de la nuit où a disparu Delphine Jubillar devait avoir lieu en novembre dans la maison du couple dans le Tarn, à la demande des avocats de son mari Cédric, principal suspect dans cette affaire.
«Il y aura une reconstitution, elle est demandée par les avocats de la défense. En présence de Cédric Jubillar, s'il accepte d'y participer», a déclaré le procureur de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon. Selon Le Point, cette reconstitution devait avoir lieu le 9 novembre, mais elle sera finalement reportée. En effet, la défense n'était pas disponible ce jour-là, et la reconstitution aura finalement lieu en décembre ou janvier prochain.
Mis en examen pour le meurtre de sa femme, le peintre-plaquiste de 35 ans est en détention depuis le 18 juin 2021, mais a toujours clamé son innocence devant la justice.
retracer le fil de la nuit
Delphine Jubillar, 33 ans, infirmière dans une clinique d'Albi, a été vue pour la dernière fois dans la soirée du 15 décembre 2020, dans sa maison de Cagnac-les-Mines, le village proche où elle vivait avec son mari et ses deux enfants.
Le couple était en instance de divorce, une séparation à l'initiative de l'infirmière.
C'est pour reconstituer cette nuit que les enquêteurs se rendront dans ce village du Tarn afin d'en retracer le fil.
De grosses opérations de recherches ont été menées à plusieurs reprises près du domicile du couple, motivées par les déclarations d'un voisin de cellule de Cédric Jubillar qui affirmait avoir recueilli ses aveux. Ces fouilles n'ont donné aucun résultat.
Depuis son placement en détention, les avocats de Cédric Jubillar multiplient les demandes de mise en liberté, en vain.
Mardi, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse a une nouvelle fois requis le maintien en détention du Tarnais.