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Seine-Saint-Denis : un homme en garde à vue pour «homicide par conjoint» après le décès de sa femme

La femme se serait réfugiée sur son balcon en criant «mon mari va me tuer». [FRED TANNEAU / AFP]

Un homme de 37 ans a été placé en garde à vue, samedi 11 février, pour «homicide par conjoint» après le décès de sa femme à Bondy (Seine-Saint-Denis).

Un nouveau féminicide. Un homme de 37 ans a été interpellé puis placé en garde à vue, ce samedi 11 février, pour «homicide par conjoint» après le décès de sa femme âgée de 34 ans, retrouvée inanimée à leur domicile à Bondy (Seine-Saint-Denis), a annoncé le parquet de Bobigny.

Samedi matin, les cris d'une femme sont entendus dans un immeuble situé rue Roger Salengro à Bondy, au nord-est de Paris, a relaté une source policière à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Deux enfants, parmi les cinq qui étaient au domicile, se réfugient chez des voisins. Police et pompiers sont appelés, poursuit cette même source. Sur place, les secours retrouvent la femme inanimée. Après un long massage cardiaque, elle est transportée à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière.

La femme de 34 ans y est décédée, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny, précisant que les résultats de l'autopsie n'étaient pas encore connus. Selon la source policière, la victime ne portait pas de traces de blessures par arme blanche.

«mon mari va me tuer»

Un couteau maculé de sang a toutefois été retrouvé à l'extérieur du bâtiment. «On n'a pas su déterminer si ce couteau avait été utilisé», a déclaré cette source. Au domicile, l'homme avait des griffures au visage et aux bras. Sa garde à vue était toujours en cours dimanche, d'après le parquet.

Le trentenaire n'était pas connu pour des faits de violences conjugales antérieurs. D'après le Parisien, qui a révélé l'information, la femme se serait réfugiée sur son balcon en criant «mon mari va me tuer», un couteau à la main.

Les enfants, âgés de 1 à 11 ans et dont la filiation n'est pas établie, n'ont pas été blessés. Ils ont été pris en charge dans le cadre du «protocole féminicide», qui prévoit un placement provisoire et une mise à l'abri, en plus de soins pédiatriques et psychologiques, a précisé le parquet.

L'enquête pour «homicide par conjoint» a été confiée au service de police judiciaire du département.

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