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Pas-de-Calais : un homme muni d'un katana abattu par un gendarme

Un gendarme a tué un homme muni d’une longue arme blanche dans le Pas-de-Calais ce lundi 31 juillet. [Sameer Al-DOUMY/AFP]

Un gendarme a abattu de deux balles un homme âgé de 66 ans muni d’un katana à Isbergues (Pas-de-Calais) ce lundi 31 juillet, en fin de matinée.

Un forcené déterminé à s’attaquer aux forces de l’ordre. Ce lundi 31 juillet, peu après 11h, un gendarme d’une trentaine d’années a tué un homme de 66 ans muni d’un katana à Isbergues (Pas-de-Calais), selon une source proche du dossier, confirmant une information relayée par La Voix du Nord.

Appelés pour un différend de voisinage, deux officiers de gendarmerie ont été menacés par le sexagénaire tenant une longue arme blanche. Ce dernier, initialement présent dans son jardin, s'est dirigé vers les deux gendarmes avec son katana à la main malgré les injonctions répétées des deux membres des forces de l’ordre. 

L’un des deux hommes, âgé de 35 ans environ, a utilisé son pistolet à impulsion sur l’assaillant, selon le quotidien régional. Loin d’être découragé, le mis en cause a continué sa marche vers les deux militaires. Le gendarme trentenaire a ensuite sorti son arme de service, avant de tirer une balle dans la jambe du forcené. Malgré le plomb reçu, ce dernier a poursuivi sa route en direction des deux hommes. Il a finalement reçu une deuxième balle à l’abdomen, le blessant grièvement.

une enquête ouverte

A leur arrivée, les secours de Lille et d’Aire, ainsi que le SMUR d’Arras, ont tenté de réanimer en vain le soixantenaire en arrêt cardio-respiratoire. Connu pour des troubles du voisinage, l’assaillant a succombé à ses blessures dans son jardin.

Ouverte par le parquet de Béthune, l’enquête devra déterminer les circonstances des tirs et si ces derniers ont été tirés en légitime défense. Les premières auditions auprès du voisinage de la victime ont déjà été menées.

L’auteur des tirs a été ausculté par un médecin urgentiste, tout comme son collègue de 25 ans témoin de la scène, avant d’être transportés vers le centre hospitalier de Beuvry.

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