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Nîmes : 6 personnes s'échappent pendant l'incendie d'un centre de rétention

Un incendie a été déclenché dans de centre après une panne d'électricité Un incendie a été déclenché dans le centre après une panne d'électricité (illustration) [JEFF PACHOUD / AFP]

Six personnes se sont échappées d’un centre de rétention administrative à Nîmes, dans la nuit de samedi à dimanche, après le déclenchement d’un incendie volontaire.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie a volontairement été déclenché au sein du centre de rétention administrative (CRA) de Nîmes, dans le Gard, par des personnes retenues au sein de ce centre pour immigrés en situation irrégulière, après une panne d’électricité. 

«Une coupure d'électricité (est survenue) au Centre de rétention administrative de Nîmes» vers 22h ce samedi, et «pour une raison qu’il faudra déterminer, le groupe électrogène (n'a pas pris) le relais, plongeant de très longues heures le CRA dans le noir», a détaillé ce dimanche le syndicat de police Alliance dans un communiqué. 

Plusieurs détenus ont ainsi profité de l’obscurité pour allumer des feux dans «trois zones de vie» au sein du centre de détention, selon le syndicat. Plusieurs retenus se sont ensuite enfuis. «Six personnes sont recherchées pour avoir profité de la confusion générée par l'incendie pour s'échapper», mais «aucun n'est fiché pour profil terroriste ou inquiétant», a indiqué la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, à l’AFP.

Le syndicat Alliance a également indiqué que 11 retenus avaient été évacués vers le centre hospitalier de Nîmes en raison de l’intoxication par les fumées de l'incendie. Elles sont toutes revenues au CRA ce dimanche matin, selon la procureure. Alliance Gard a ajouté que deux des zones incendiées dans la nuit étaient à présent hors service. 

«Des enquêtes pénales en cours visent à identifier les auteurs des dégradations par incendie et à retrouver les personnes qui étaient en situation d'étrangers en séjour irrégulier pour lesquelles l'autorité administrative diligentait des procédures destinées à les reconduire dans leur pays d'origine», a complété Cécile Gensac.

De son côté, le syndicat a dénoncé «des effectifs de police en nombre insuffisant pour intervenir en sécurité» et demandé «la fermeture totale des zones incendiées, un audit de sécurité complet et une amélioration des conditions de travail» de ses collègues du CRA de Nîmes.

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