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Projet d'action violente : sept membres de l'ultragauche fixés sur leur sort ce vendredi

Les prévenus avaient été interpellés dans plusieurs communes de France le 8 décembre 2020 après plusieurs mois de surveillance. [Jacques Demarthon/AFP]

Ce vendredi 22 décembre, le tribunal correctionnel de Paris doit rendre sa décision dans le cadre du procès de sept personnes affiliées à l'ultragauche soupçonnées d'avoir préparé des actions violentes à l'encontre de policiers et de militaires.

Un procès retentissant. Ce vendredi matin doit être rendue la décision dans le cadre du procès de six hommes et une femme d’ultragauche jugés pour avoir projeté des actions à l’encontre des forces de l’ordre et de militaires. 

Durant le procès qui s’est tenu du 3 au 27 octobre dernier, le parquet avait requis des peines allant de deux ans d’emprisonnement avec sursis et six ans ferme. Les peines les plus faibles ont été demandées à l’encontre des trois personnes ayant refusé de donner les codes et mots de passe de leurs moyens de communication. 

La plus lourde peine requise par le parquet l’a été à l’encontre de Florian D. considéré comme le leader de ce groupe d’ultragauche. Les procureurs ont déclaré durant le procès que Florian D. était l’instigateur principal de ce projet «terroriste» et qu’il était «un homme radicalisé qui a agrégé ses camarades».

Des arrestations en décembre 2020

Les prévenus avaient été interpellés dans plusieurs communes de France le 8 décembre 2020 après plusieurs mois de surveillance. Du matériel permettant de fabriquer des explosifs et des armes avaient alors été découverts durant les perquisitions. 

Les mis en cause sont tous des proches de Florian D. et auraient participé à des «entraînements de progression tactique et de tir» dans une maison abandonnée en Haute-Garonne et fabriqué et testé des explosifs, en vue d'«abattre les institutions républicaines» en s'en prenant à des policiers et des militaires. 

Ce procès pour terrorisme de militants d'ultragauche est le premier depuis 1995. A l'époque, sept membres de la branche lyonnaise d'Action directe, un groupe armé d'extrême gauche, avaient été condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour plusieurs attentats dans les années 1980.

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