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Fumier, carcasses animales… La maison d’un sénateur et ancien ministre visée par des dégradations

François Patriat a reçu le soutien de Gérard Larcher. [Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP]

Le sénateur de la majorité, François Patriat, a déposé plainte ce mardi après que son domicile de Bourgogne a été visé par des dégradations dans la nuit de lundi à mardi. Une grande quantité de fumier et des carcasses animales ont été répandues au niveau de la grille de son habitation.

Une action choquante. Le sénateur bourguignon a confirmé à l’AFP que son domicile de Créancey, dans les Côtes d’Or, avait été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi. François Patriat, qui a déposé plainte, a dénoncé «une dégradation violente, ignoble et ordurière», alors qu’il était en déplacement à Paris pour des réunions. 

Son épouse, qui se trouvait sur place lors du vandalisme, «n'a rien entendu» selon l'élu, ancien président socialiste du conseil régional de Bourgogne de 2004 à 2015 et aujourd'hui chef de file au Sénat du groupe de la majorité présidentielle RDPI.

Ainsi, une quantité non négligeable de fumier, de laine ainsi que plusieurs dépouilles d'animaux pendues à sa grille ont ainsi été découvertes, a décrit l’élu.

La victime, ancien ministre de l’Agriculture et de la Pêche

Le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch, a confirmé, «un dépôt de déchets ménagers et agricoles devant le portail de Monsieur le sénateur et le long de la route menant à son habitation». 

«Des banderoles et carcasses d’animaux ont été exposées», a ajouté le procureur, précisant qu'une enquête était ouverte, notamment des chefs de dégradations volontaires en réunion et délits relatifs à la gestion des déchets. Cette dernière a été confiée à la gendarmerie. 

Le président du Sénat Gérard Larcher a apporté son soutien au sénateur. François Patriat «a toujours été attentif aux questions agricoles (...) C'est inacceptable» a-t-il écrit sur X.

François Patriat a pu avoir été visé par ces dégradations du fait de son passé politique. En effet, le sénateur a été secrétaire d'État et ministre de l'Agriculture et de la Pêche dans le gouvernement Jospin et un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron.

Il faut également ajouter que son domicile se trouve très proche d'un des barrages d'agriculteurs mis en place sur l'A6 lors du mouvement de colère de février.

Cependant, aucun lien entre ce vandalisme et la colère des agriculteurs n'a encore été confirmé.

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