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Mort d'Émile : qu'est-ce qu'un double numérique de la zone de découverte des ossements ?

Pour faciliter les recherches, le village où ont été retrouvés les os a été à nouveau fermé d'accès, au moins pour la semaine, sur un arrêté municipal. [CHRISTOPHE SIMON / AFP]

La zone où ont été découverts les ossements du petit Émile, samedi 30 mars à proximité du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes de Hautes-Provence, ont permis aux enquêteurs de reconstituer «un double numérique» de la scène. Mais qu’est-ce que cela signifie ?

Les chances de retrouver le petit Emile, disparu il y a neuf mois, semblaient de plus en plus minces, jusqu'à ce que de nouveaux rebondissements surviennent. Des ossements de l'enfant ont été retrouvés samedi dernier à environ un kilomètre à vol d’oiseau du village du Haut-Vernet. Dans le cadre de leurs travaux, les enquêteurs ont mis à disposition trois drones pour reconstituer «un double numérique», c'est à dire, une représentation virtuelle de la scène.

L’objectif est de «cartographier et reconstituer en 3D une version numérique de la scène» de découverte du crâne, avec l'aide de drones, a expliqué l'un de ceux-ci devant la presse, lundi après-midi.

une reconstitution virtuelle ultra-précise

Ainsi cette matérialisation permet de «fixer» la scène à un instant T, avant que les lieux ne soient abîmés, notamment par des piétinements ou par de mauvaises conditions météo.

Les drones mis à dispostition sont très puissants. Ils permettent de scanner la surface et de voir des choses qui ne sont même pas visibles à l’œil nu, grâce a un sytème «infrarouge, thermique et multispectrale».

des lieux passés au crible

Une centaine de gendarmes a été déployée depuis lundi matin dans la zone. Parmi les experts sur les lieux, des spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), des experts de terrain, des anthropologues et des maîtres-chiens.

«Les recherches dureront le temps qu'il sera nécessaire», a averti lors d'une conférence de presse au Vernet le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence : «Il faut éviter que des randonneurs ou d'autres personnes viennent polluer le site».

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