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Procès de l'attentat de Strasbourg : le parquet requiert 30 ans de réclusion contre le principal accusé

Le parquet a prononcé son réquisitoire, demandant 30 ans de réclusion criminelle pour le principal accusé, Audrey Mondjehi [LOIC VENANCE / AFP]

Le parquet de Strasbourg a prononcé son réquisitoire ce mardi 2 avril dans le procès de l’attentat du marché de Noël, exigeant 30 ans de réclusion criminelle contre Audrey Mondjehi, principal accusé, et cinq ans pour deux autres mis en cause.

Le verdict sera rendu dans deux jours. Après quatre semaines d’audience devant la cour d’assises spéciale de Paris pour le procès de l’attentat du Marché de Noël à Strasbourg en 2018, le parquet a prononcé son réquisitoire, demandant 30 ans de réclusion criminelle pour le principal accusé, Audrey Mondjehi, et cinq années pour les deux autres, a appris CNEWS ce mardi.

En effet, depuis le 29 février et ce jusqu’au 5 avril, quatre hommes soupçonnés d’avoir apporté de l’aide à Chérif Chekatt, auteur de la fusillade qui a éclaté sur le marché de Noël à Strasbourg en 2018 faisant 5 morts et 11 blessés, sont jugés.

Dans le détail, 30 ans de réclusion criminelle ont ainsi été requis contre Audray Mondjehi - ancien codétenu de Chérif Chekatt - avec une période de sûreté des deux tiers et une obligation de quitter le territoire à l’issue de sa peine.

Alors qu’il a prétendu être «sourd, aveugle, muet et amnésique», l'accusé de 42 ans a été l’«intermédiaire plus que zélé» du jihadiste Chérif Chekatt, a fustigé le parquet national antiterroriste (Pnat) devant la cour d'assises de Paris.

Cinq ans de prison pour deux autres accusés

Cinq ans de prison ont été requis contre Christian H. et Frédéric B., avec aménagement de peine pour ce dernier et interdiction de détenir une arme pendant cinq ans pour les deux. Enfin, pour le dernier accusé, Stéphane B., l’acquittement a été demandé. Pour rappel, ils sont soupçonnés d’avoir participé d’une manière ou d’une autre à la fourniture d’armes ayant servi à l’attentat.

Initialement, cinq personnes devaient être jugées à compter de ce jeudi. Mais une disjonction a été ordonnée à l’une d’entre elles, âgée de 84 ans, après une expertise médicale puisque son état de santé ne lui permettait pas d’être présente aux débats. 

Pour rappel la fusillade du 11 décembre 2018 a provoqué la mort d’un journaliste italien de 29 ans, d’un musicien d’origine polonaise de 36 ans, d’une touriste thaïlandaise de 45 ans, d’un retraité de 61 ans et d’un garagiste d’origine afghane de 45 ans.

L’auteur de la fusillade Chérif Chekatt a été abattu par les forces de l’ordre. Au cours de son massacre, le terroriste avait crié «Allah Akbar» en ouvrant le feu sur des passants. 

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