Jade Genin, la fille du grand chocolatier du même nom, vient de lancer sa propre marque et ouvre ce samedi une boutique sur l’avenue de l’Opéra à Paris.
Une nouvelle boutique intrigue les passants sur la prestigieuse avenue de l’Opéra à Paris. Ce nouvel espace tout en lumière met en avant sous d’élégantes vitrines de petites pyramides à croquer. Ce sont les chocolats de Jade Genin. A 30 ans, la fille du célèbre chocolatier présente ses premières créations qui portent son nom.
Leur forme ne doit rien au hasard : elle est directement inspirée du sommet de l’obélisque de la place de la Concorde. Plus jeune, Jade avait été émerveillée par une création éphémère de son père Jacques pour les palaces parisiens. Aujourd’hui elle a décidé d’en faire sa signature. Les moules ont été faits sur mesure et toutes ses créations épouseront cette forme pyramidale.
©Malthusian Belt
Pour les saveurs, en revanche, la jeune chocolatière entend se démarquer de la figure paternelle. Elle envisage ses chocolats comme des petites bombes avec des gouts percutants qui explosent rapidement en bouche.
C’est effectivement le cas avec le citron très marqué ou le gingembre puissant en bouche. On retrouve aussi des saveurs originales comme avec Santa Maritima avec ses notes iodées d'algue nori.
Elle n’a pour l’heure qu’un fournisseur, Xoco Gourmet, qui produit un chocolat très nature, la Mayan Red, en provenance du Honduras, et surtout sans aucun arome de vanille comme il est coutume d’en trouver sur le marché professionnel.
©Malthusian Belt
La forme est également soignée : ses créations se sont vendues dans de beaux écrins métallisés et dorés qui rappellent ceux argentés de son père. « Quand une idée est bonne, il faut savoir le reconnaître » explique-t-elle.
Ce n’est pas là le seul point commun avec Jacques Genin d’ailleurs. La méthode de fabrication est la même : les chocolats ne contiennent aucun ajout non naturel, pas plus que de conservateurs. Quant au sucre, il est utilisé seulement s’il est nécessaire.
Avant d’ouvrir sa boutique, Jade a suivi un long parcours. Après avoir été avocate, elle est naturellement revenue vers le chocolat qui avait bercé toute son enfance. Son lancement se fait toutefois avec la bienveillance de son père. Jade garde un pied dans la maison mère dont elle reprendra sans doute un jour les rênes. Et elle confesse que son père a gouté et approuvé chacun de ses chocolats.
Jade Genin, 33, avenue de l’Opéra, Paris 2e (à partir de 15€ la boite de 15 pyramidions)