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Des Bleus "impuissants" face à une Mannschaft "ultra-réaliste"

Fans françaises durant le quart de finale contre l'Allemagne devant un écran géant à Kehl, en Allemagne, près de la frontière franco-allemande, le 4 juillet 2014 [Frederick Florin / AFP]
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La presse française ne peut que constater l'élimination des Bleus "impuissants" qui ont butté 1-0 en quarts de finale face à une Allemagne "ultra réaliste", tout en insistant sur leur parcours olein de promesses à deux ans de l'Euro 2016 en France.

L'Equipe salue le parcours des joueurs français "sortis avec mention" du Mondial, le même jour qu'étaient connus les résultats du baccalauréat. "L'allant affiché au Brésil a ressuscité un élan qui (les) escortera les deux prochaines années", écrit Fabrice Jouhaud dans l'éditorial du quotidien sportif.

"Adieu Rio" titre Libération qui raconte que l'Allemagne a mis "fin sèchement à l'aventure brésilienne de l'équipe de France" qui a toutefois "redoré son image" au cours de la compétition.

"L’équipe de France a perdu. Comme à chaque fois qu’elle affronte l’Allemagne en Coupe du monde. Elle a tout simplement perdu contre plus fort, plus expérimenté, plus talentueux sans doute aussi", écrit Eric Decouty dans son éditorial.

De son côté, s'écrie Le Parisien/Aujourd'hui en France dit "Merci quand même !" aux joueurs de l'équipe de France. Pour Stéphane Albouy, cette défaite est "synonyme d'espoir et d'une nouvelle épopée à écrire lors du Championnat d'Europe en France. Rendez-vous en 2016 !"

"L'Allemagne met fin aux espoirs des Bleus", constate Le Figaro. "Pour la France, gagner balle au pied contre l’Allemagne est décidément aussi difficile que d’imiter ses performances économiques", se désole Yves Thréard dans son billet.

Pour SoFoot.com, l'explication de la défaite française réside aussi dans le "réalisme" de la Mannschaft, qui "a géré l'avantage acquis grâce à Hummels dès l'entame" dans "un quart de finale qui n'a jamais vraiment voulu débuter".

Dans la fournaise du Maracana, le défi pour la France ne s'arrêtait pas à une sixième demi-finale: les Bleus "ont perdu un rendez-vous avec l'Histoire" en étant incapables de venger "leurs aînés de 1982 et 1986" souligne le mensuel sportif sur son site internet.

Dans cette revanche avortée, LeMonde.fr souligne le rôle déterminant d'un homme, le gardien du Bayern Munich Manuel Neuer, qui "a une ultime fois affiché sa maîtrise, détournant d’une claquette une frappe dans le temps additionnel de Benzema" (90+4) et ainsi "enterré pour de bon les espoirs français".

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