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Sondage exclusif : les Français ne croient pas à une victoire des Bleus à l'Euro 2016

Seulement 30% de la population française voient l'équipe de France être sacrée championne d'Europe. Seulement 30% de la population française voient l'équipe de France être sacrée championne d'Europe.[Nolwenn Le Gouic / Icon Sport]

Entre l’équipe de France et les Français, ce n’est plus le grand amour. A six mois du coup d’envoi de l’Euro 2016 (le 10 juin), et à quatre jours du tirage au sort de la phase finale (samedi), ils sont une large majorité à ne pas croire aux chances tricolores dans la compétition.

Seulement 30 % d’entre eux voient en effet les hommes de Didier Deschamps être sacrés champions d’Europe le 10 juillet, selon un sondage de l’institut CSA réalisé en exclusivité pour Direct Matin. Un scepticisme qui est aussi bien présent chez les hommes (32%) que chez les femmes (28%) et qui «peut s’expliquer par le manque de régularité des performances de l’équipe de France», selon Marek Kubista, chef de groupe chez CSA. En effet, les Bleus ont connu une première partie d’année compliquée sur le plan sportif, avant d’enchaîner les victoires à la rentrée. L’accumulation des déboires extra-sportifs, comme l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena avec la mise en examen de Karim Benzema, favorise aussi cette défiance de la part des Français, d’après Marek Kubista.

infographie_sport_ok.jpg©Direct Matin

Une défiance partagée de la même façon quelle que soit la situation professionnelle des personnes interrogées : cadres (37 %), employés (37 %) et ouvriers (35 %) sont sur la mê­me longueur d’on­des. En revanche, il est intéressant de noter que l’âge des sondés joue sur l’optimisme à l’égard des Tricolores. Les 18-24 ans sont ainsi 43 % à imaginer un sacre des Bleus, contre seulement 24 % des 65 ans et plus, sans qu’aucune explication ne soit avancée. Ces derniers, de par leur expérience, savent sûrement à quel point il est difficile de remporter ces grandes compétitions. Même si la France a pris l’habitude de triompher sur ses terres, comme à l’Euro 1984 et à la Coupe du monde 1998

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