Un combat gagné d’avance pour le PSG ? Devant la puissance et la domination affichées par le club de la capitale depuis le début de saison, ces adversaires ne semblent même plus vouloir tenter de lutter. A l’image de Lyon, ce mercredi soir, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue.
Comme Saint-Etienne au tour précédent, le club rhodanien envisage de se présenter sur la pelouse du Parc des Princes avec une équipe remaniée pour préserver ses forces vives en vue du derby en terre stéphanoise, dimanche, en championnat. C’est en tout cas ce que le président lyonnais Jean-Michel Aulas a laissé entendre. Info ou intox ? «Ce n’est pas si sûr que ça. Jean-Michel Aulas, on connait le personnage. On attend un peu de voir l’équipe», a rétorqué mardi un Laurent Blanc méfiant.
Reste que Lyon est toujours confronté une cascade de joueurs blessés, ce qui risque d’affaiblir un peu plus ses chances face à Angel Di Maria et ses coéquipiers invaincus et impitoyables dans l’Hexagone cette saison. «Aujourd’hui, ils ont imposé une telle supériorité. Ce n’est donc pas évident d’aborder ce match avec le plein de confiance. On sait qu’on va souffrir», a déclaré le défenseur lyonnais Christophe Jallet.
C.Jallet "On s'attend à un match très difficile mais rien n'est impossiible" #PSGOL #teamOL pic.twitter.com/a0d1bsWrE1
— Olympique Lyonnais (@OL) 12 Janvier 2016
D’autant que, contrairement à la saison dernière, le PSG «a progressé dans la détermination et la manière d’aborder ses rencontres», a souligné Laurent Blanc. Et encore plus quand il s’agit d’affronter l’OL. «Lyon a été une équipe très dominatrice en France et qui a établi des records. Nous, on veut les battre à notre tour, a confié l’entraîneur parisien. Ça donne une motivation supplémentaire».
Et elle s’ajoute à la volonté du double tenant du titre de ne pas vouloir faire traîner les choses pour s’ouvrir les portes du dernier carré au regard de son programme dantesque. «On va essayer d’éviter les prolongations car le calendrier est surchargé, a expliqué Blanc. Ce sera tout pour l’attaque !» Lyon a donc toutes les raisons de craindre d’avoir son autre joue rougie, tout juste un mois, après la gifle reçue en Ligue 1 (5-1).