![Des policiers anti-émeutes sont déployés autour du stade du Vélodrome à Marseille, le 11 juin 2016 [LEON NEAL / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Des policiers anti-émeutes sont déployés autour du stade du Vélodrome à Marseille, le 11 juin 2016 [LEON NEAL / AFP/Archives]")
"Les consignes de vigilance ont été renforcées" pour le match de l'Euro 2016 Turquie-Croatie, considéré comme à risque dimanche au Parc des Princes à Paris, avec plus de 1 500 policiers déployés, après les affrontements de Marseille, a indiqué la porte-parole de la préfecture de police, Johanna Primevert.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a pour sa part précisé que "beaucoup de ceux qui se sont livrés aux affrontements" en marge d'Angleterre-Russie samedi à Marseille "n'avaient pas été signalés par les services de police étrangers".
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"Manifestement ceux qui se sont livrés aux actes de violence n'étaient pas connus des services de sécurité de leur pays et donc la France n'a pas pu prendre d'interdictions d'entrée sur le territoire à leur encontre", a-t-il dit. "Dans un contexte de forte alcoolisation hier, ils se sont livrés à ce que certains sociologues appellent du hooliganisme de circonstance", a-t-il estimé.
Cette décision fait suite aux incidents qui ont émaillé la journée de samedi à Marseille. Une trentaine de personnes a été blessée, dont quatre gravement, et dix personnes étaient en garde à vue dimanche.