Le défenseur central du Portugal est toujours incertain pour la finale de l’Euro 2016 entre la France et le Portugal, dimanche au Stade de France.
Tout le Portugal croise les doigts, et pour cause : Pepe est probablement l’un des meilleurs défenseurs de cet Euro, plus encore, il est peut-être le joueur de sa sélection le plus performant. Oui mais voilà, déjà forfait pour la demi-finale face au Pays de Galles, le défenseur du Real Madrid s’entraîne toujours à part. À deux jours de la finale, il y a de quoi être inquiet.
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Un joueur irremplacable ?
La nouvelle serait un coup terrible pour son équipe. Le défenseur central de 33 ans n’est pas seulement le meilleur sur le terrain : il est, avec Cristiano Ronaldo, le patron de sa sélection. Par ailleurs son remplaçant est très loin d’apporter tous les gages de sécurité nécessaires à une telle rencontre.
Qu’il s’agisse de Bruno Alves (34 ans), ou du monégasque Ricardo Carvalho (38 ans), les supporters Portugais ne seront pas sereins. Les deux joueurs souffrent d’un déficit de vitesse qui pourrait leur être fatal à l’heure d’affronter un joueur du calibre et de la vélocité de Griezmann. Par ailleurs, le premier nommé, Bruno Alves, ferait passer Pepe pour un agneau tant son jeu et sa carrière sont émaillées de faits de violence et de cartons rouges, comme l’illustre cette action en match amical de préparation face à l’Angleterre.
Amical : La grosse faute de Bruno Alves sur Harry Kane #ANGPORhttps://t.co/B8aFMkKfSG
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 2 juin 2016
Le premier relanceur de son équipe
Enfin, et en dépit du fait que ça ne soit pas le secteur pour lequel Pepe est le plus connu, sa grande qualité de relance risque de cruellement manquer à la «Seleçao». Le défenseur central présente ainsi un taux de passes réussies remarquable (plus de 80%) dans la compétition, d’autant plus quand on sait qu’il tente fréquemment de longs ballons à destination de ses attaquants, Cristiano Ronaldo et Nani.
Un dossier à suivre de près en tout cas pour les supporters portugais, qui prient pour son retour, comme pour les supporters français, qui verraient d’un assez bon œil leur adversaire être privé d’un tel atout.