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Mondial 2018 : l'équation à plusieurs inconnues des Bleus face au Belarus

Le sélectionneur Didier Deschamps (2g) lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016    [FRANCK FIFE / AFP] Le sélectionneur Didier Deschamps (2g) lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016 [FRANCK FIFE / AFP]

Revenir au 4-2-3-1 avec Moussa Sissoko ou reconduire le 4-3-3 sécuritaire ? Maintenir la confiance à Anthony Martial ou rétablir Dimitri Payet ? Le sélectionneur Didier Deschamps est confronté à un petit casse-tête avant le premier rendez-vous de l'équipe de France en qualifications du Mondial-2018, mardi au Belarus.

Le reste du onze qui entamera la campagne de Russie devrait être identique à celui qui s'est imposé en Italie (3-1), jeudi en amical.

Sissoko postule

Au sortir de la probante victoire contre les Italiens, Deschamps avait reconnu que sa décision de revenir au 4-3-3, abandonné à partir de la 2e période du 8e de finale de l'Euro contre l'Eire (2-1) au profit du 4-2-3-1, était la conséquence d'un contexte de rentrée bien particulier, entre les états de forme disparates des joueurs et surtout l'impossibilité de faire débuter Sissoko.

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"Aujourd'hui, oui, c'était lié à Moussa bien évidemment. Pour jouer en 4-4-2, il faut être en top condition", avait justifié le sélectionneur.

Le milieu Moussa Sissoko (g) parle à l'attaquant Antoine Griezmann lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016  [FRANCK FIFE / AFP]
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Le milieu Moussa Sissoko (g) parle à l'attaquant Antoine Griezmann lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016

 

Sissoko (27 ans, 45 sélections, 1 but) ne pouvait en effet donner la pleine mesure de sa puissance. Il avait dû rejoindre Londres la veille du match, pour y signer un contrat avec Tottenham, au terme d'une journée harassante nerveusement. Du coup, c'est avec N'Golo Kante que Deschamps a renforcé son entre-jeu face au milieu de terrain à cinq des Azzurri.

Finalement, le milieu à tout faire des Bleus est entré en jeu, effectuant sa toute première demi-heure de la saison, lui qui ne faisait jusque-là que s'entraîner à part avec Newcastle, son ancien club. Mais Deschamps n'a pas manqué de relever ses bonnes séances en début de rassemblement à Clairefontaine, induisant que sans son aller-retour express en Angleterre, il l'aurait peut-être lancé d'entrée face à l'Italie.

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Cinq jours plus tard, débarrassé des contingences liées au mercato et en espérant un nivellement vers le haut des états de forme de l'ensemble de son équipe, Deschamps a de valables raisons de rebasculer vers ce 4-2-3-1 dans lequel Sissoko fut le meilleur Français de la finale de l'Euro, perdue face au Portugal (1-0 a.p.), et qui permet à Antoine Griezmann d'optimiser sa dangerosité en soutien d'Olivier Giroud.

Heureux d'avoir trouvé un club à la hauteur de ses ambitions, et qui va enfin lui faire découvrir la Ligue des champions, Sissoko doit avoir du feu dans les mollets et envie d'en découdre. Ce qui ne sera pas de trop face à des Bélarusses qui sont à la moitié de leur championnat et donc en pleine possession de leurs moyens physiques.

Le match Martial-Payet

L'attaquant Anthony Martial (d) et le défenseur Layvin Kurzawa lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016  [FRANCK FIFE / AFP]
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L'attaquant Anthony Martial (d) et le défenseur Layvin Kurzawa lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016

 

Sur le plan offensif, l’interrogation de Deschamps porte principalement sur le maintien ou non d'Anthony Martial dans le onze de départ aux côtés des indétrônables Antoine Griezmann et Olivier Giroud. L'attaquant de Manchester United (20 ans, 13 sélections, 1 but), auteur de son premier but en bleu, a parfaitement rempli sa mission en Italie, une petite revanche pour celui qui est passé à côté de son Euro après 45 minutes indigentes face à l'Albanie (2-0) au 1er tour.

"J'ai passé un euro difficile, on n'a pas ramené la Coupe d'Europe et il y a eu le fait de ne pas avoir beaucoup joué. Ca a été assez difficile pour moi, le coach m'a fait jouer 45 minutes et j'ai été assez désastreux, ensuite la plupart du temps j'ai été sur le banc", a reconnu Martial dimanche sur Téléfoot.

Mais l'ancien Monégasque est déterminé à aller de l'avant et sa forme du moment en témoigne. "Dans cette condition-là et cet état d'esprit-là, c'est un danger pour l'adversaire", estime DD.

L'attaquant Dimitri Payet (c) lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016   [FRANCK FIFE / AFP]
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L'attaquant Dimitri Payet (c) lors d'une séance d'entraînement de l'équipe de France à Clairefontaine, le 3 septembre 2016

 

Suffisant pour devancer Payet (29 ans, 27 sélections, 6 buts), titulaire indiscutable lors du Championnat d'Europe? Le Réunionnais, devenu l'une des têtes d'affiche des Bleus après son fabuleux but et ses fameuses larmes contre la Roumanie en match d'ouverture (2-1), a pour lui sa qualité sur coups de pied arrêtés et ses centres, qui pourraient s'avérer utile pour éventuellement débloquer la situation face à une défense regroupée.

Le joueur de West Ham manque certes de temps de jeu mais il a disputé l'intégralité de la seconde période à Bari en remplaçant... Martial. Le dilemme est donc total pour Deschamps.

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