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Le printemps, c'est pour quand ?

Il pleut sur Paris, le 5 août 2011 Il pleut sur Paris, le 5 août 2011[FRED DUFOUR / AFP]

Pluie, grêle, neige... Sous toutes leurs formes, les précipitations se suivent par vagues sur une très large partie du territoire depuis le début du mois.

Et si quelques puissants rayons de soleil surgissent entre deux épisodes, des bourrasques prononcées et des températures en berne hypothèquent toute possibilité de se "découvrir d'un fil". Mardi encore, Météo France envisageait des températures maximales oscillant entre 10 et 15 degrés, des averses accompagnées de rafales, des chutes de neige dès 1200 mètres... et l'arrivée d'une nouvelle perturbation dès la nuit prochaine sur la Bretagne où trois départements ont été maintenus en vigilance jaune. 
 
Les grandes responsables de ce calamiteux mois d'avril sont les perturbations atlantiques, qui avaient tant manqué aux agriculteurs au mois de mars et qui semblent vouloir rattraper le temps perdu. Et dans l'immédiat, les prévisions ne prédisent toujours pas leur disparition. La perturbation attendue pour la nuit prochaine, après avoir traversé une large partie du territoire, sera suivi d'un ciel de traîne riche encore peu engageant. A partir de jeudi, les températures pourraient commencer à remonter, le ciel se dégager au-dessus du Midi, mais ce sont des orages qui seront désormais à craindre.
 
Seuls les professionnels des sports d'hiver se réjouissent de ce mois d'avril à la météo chaotique qui leur permet de maintenir ouvertes de larges portions des domaines skiables dans certaines stations : à Méribel, 39 pistes étaient encore ouvertes mardi, et 40 sur 95 aux Deux-Alpes. Pour les vacanciers qui n'ont pas choisi les massifs montagneux comme destination, la situation est nettement moins enviable. Seuls ceux de la zone B, qui ont entamé leur congés le 21 avril, peuvent espérer quelques améliorations. A condition de ne pas regarder les premières prévisions. Bien qu'encore incertaines, elles annoncent toutes une semaine encore bien grise.
 

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