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E.Coli : pas d'autre lot de Roquefort concerné

Du roquefort[AFP/Archives]

Les analyses du roquefort produit par Gabriel Coulet SA dans l'Aveyron, dont des lots ont été retirés de la vente le 13 juillet après détection de la bactérie Escherichia Coli chez un commerçant, n'ont pas révélé d'autre cas, a annoncé vendredi un responsable de l'entreprise.

"On peut le dire, nous sommes sur un cas de contamination isolée", assure Pierre Sainz, directeur de production chez Gabriel Coulet SA, se basant sur des études menées par le Laboratoire d'études des micro-organismes alimentaires pathogènes (LMAP).

"La situation est beaucoup plus rassurante", confirme Robert Garrigues, chef de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection de la population (DDCSPP) de l'Aveyron.

La semaine dernière, un autocontrôle effectué par Monoprix sur une tranche avait mis en évidence la présence de la bactérie E. coli 026:H11, qui peut entraîner des gastro-entérites éventuellement hémorragiques. Aucun malade n'a été signalé.

Le LMAP, institut de référence auprès du ministère de l'Agriculture, a effectué des analyses sur différents lots du roquefort d'Appellation d'origine protégée (AOP) fabriqué par la maison Coulet et vendu sous une douzaine de marques (La Petite Cave, Monoprix Gourmet, Pâturages...).

"Quatre jours après le rappel des produits, des études ont été menées sur les lots encadrants, qui se sont révélés totalement indemnes" indique M. Garrigues.

"Nous avons aussi fait procéder à d'autres analyses sur cinq échantillons du lot incriminé, quatre étaient négatives," précise le fonctionnaire que ces particularités rendent "perplexe".

L'administration a demandé vendredi un complément d'analyses dont les résultats devraient être connus en début de semaine, a-t-il ajouté.

Reste aussi à déterminer l'origine la contamination. Un défaut au moment de la traite est peu probable d'après Robert Garrigues, tout comme une contamination du site, puisqu'aucune trace de la bactérie n'a été trouvée dans les locaux. "C'est relativement mystérieux", admet-il.

Gabriel Coulet SA se donne jusqu'à décembre pour auditer son système de production et de contrôle, date de la reprise de la production de roquefort, période qui s'étale ensuite jusqu'à juin.

"Pour l'instant, nos clients nous accordent toujours leur confiance", relève Pierre Sainz.

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