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Une association familiale dénonce un bond du coût de scolarité

Le coût de la scolarité grimpe en moyenne de 6,88% selon l'enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée mardi, qui prend en compte les dépenses de la rentrée mais aussi celles réalisées tout au long de l'année.[AFP] Le coût de la scolarité grimpe en moyenne de 6,88% selon l'enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée mardi, qui prend en compte les dépenses de la rentrée mais aussi celles réalisées tout au long de l'année.[AFP]

Le coût de la scolarité grimpe en moyenne de 6,88% selon l'enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée mardi, qui prend en compte les dépenses de la rentrée mais aussi celles réalisées tout au long de l'année.

Cette hausse est générée notamment par un coût plus important de l'équipement demandé pour les filières professionnelles techniques et industrielles, explique la CSF.

Les fournitures en plastique ne sont pas en reste: +30% pour la colle, +15% pour le taille-crayon ou +23% pour le ruban adhésif, "le coût des matières plastiques ayant subi une hausse considérable", tandis que le poste papeterie recule.

Les frais annexes comme l'assurance, la coopérative pour projets scolaires ou les photos, grimpent eux de 22%.

Si certaines dépenses ne sont pas obligatoires, "il est souvent difficile pour les familles de les éviter" de crainte que leur enfant ne soit stigmatisé, souligne la CSF, citant la photo qui peut aller de 5 à 30 euros ou la cotisation à la coopérative "souvent présentée avec insistance".

Pour un élève de maternelle, le coût de la scolarité bondit de 19,11% à 50,60 euros. En CP, il augmente plus modérément, de 1,85%, mais atteint 124,88 euros, tandis qu'en 6ème, il recule de 2,50% à 348,05 euros, calcule la CSF.

Ce coût s'élève à 580,48 euros (+0,19%) pour un élève de seconde générale, à 947,92 euros (+14,33%) en seconde technologie industrielle ou encore à 831,03 euros (+14,50%) en seconde bac pro industriel.

"Les familles qui subissent le plus le coût de la rentrée sont celles à petits revenus et celles dont les enfants sont en filières professionnelles", souligne la CSF.

La hausse de 25% de l'Allocation de rentrée scolaire "est un signe fort du gouvernement", mais en dehors des fournitures scolaires, elle "ne couvre pas la totalité des frais engagés sur une année tels que la restauration, les transports, les voyages scolaires, les frais de stage", regrette la CSF qui réclame la gratuité des transports pour se rendre à l'école obligatoire.

Et il existe "d'importantes disparités territoriales" dans les efforts des collectivités pour réduire "le reste à charge" des familles, relève-t-elle.

La CSF demande aussi la TVA à 5,5% sur les fournitures scolaires, la généralisation du paiement à la cantine en fonction des revenus, une dotation de l'Etat pour permettre à tous les élèves de participer aux sorties scolaires, la construction de logements étudiants ou encore la mise en place d'un revenu autonomie pour les jeunes.

L'Association Familles de France (FDF) a calculé de son côté que le coût de la rentrée augmente de 2,9% pour un enfant entrant en 6ème, tandis que le gouvernement estime à 1,9% la hausse du coût des fournitures, l'équivalent de l'inflation.

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