«Arrêter les somnifères, c’est possible». C’est le nouveau slogan de la campagne lancée ce mardi par la Haute autorité de santé (HAS) auprès des professionnels de santé et du grand public.
Elle veut alarmer sur des prescriptions trop bien systématiques de ces médicaments. La France fait figure, en effet, de très mauvais élève en ce domaine.
Un tiers des plus de 65 ans prend des somnifères très régulièrement. Une consommation beaucoup trop banalisée selon la HAS. D’autant que plus d’une prescription sur deux ne serait pas utile. Selon les experts de la HAS, 10 à 20 % des plaintes liées au sommeil concerneraient des «véritables» insomnies.
Plus grave, les benzodiazépines prescrits comme somnifères ont des effets indésirables importants avec des chutes, des troubles de la mémoire et une dépendance au médicament.
Pour bien dormir, la HAS donne cinq conseils simples : se lever à des horaires réguliers, avoir une activité physique, s’exposer quotidiennement à la lumière, privilégier des repas légers le soir, dormir dans une chambre tempérée.