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Mort de Typhaine : ouverture du procès de la mère et du beau-père

Le procès de la mère et du beau-père de Typhaine, une fillette de 5 ans morte en juin 2009 de maltraitances présumées, camouflées derrière une pseudo affaire de disparition qui avait ému tant en France qu'en Belgique, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises du Nord. Le procès de la mère et du beau-père de Typhaine, une fillette de 5 ans morte en juin 2009 de maltraitances présumées, camouflées derrière une pseudo affaire de disparition qui avait ému tant en France qu'en Belgique, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises du Nord. [Philippe Huguen / AFP]

Le procès de la mère et du beau-père de Typhaine, une fillette de 5 ans morte en juin 2009 de maltraitances présumées, camouflées derrière une pseudo affaire de disparition qui avait ému tant en France qu'en Belgique, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises du Nord.

Le procès a débuté avec plus d'une heure de retard, en raison de l'arrivée tardive de la mère de Typhaine, Anne-Sophie Faucheur, au palais de justice de Douai.

Mme Faucheur, 26 ans, et son compagnon, Nicolas Willot, 27 ans, comparaissent jusqu'à vendredi pour "homicide volontaire" et pour dénonciation mensongère.

Ils sont accusés d'avoir tué Typhaine dans la soirée du 10 juin 2009 après un ultime déchaînement de violences et d'avoir fait croire à son enlèvement pour cacher son décès. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Le corps de Typhaine avait été retrouvé début décembre 2009 dans une forêt de la banlieue de Charleroi (Belgique), sur les indications de Nicolas Willot.

Affirmant pendant six mois que la fillette avait été enlevée dans le centre de Maubeuge (Nord), sa mère et le concubin de celle-ci avaient finalement avoué en garde à vue que Typhaine était morte chez eux le 10 juin à Aulnoye-Aymeries (Nord).

Le couple avait reconnu des violences répétées sur l'enfant, devenue leur "souffre-douleur". Elles auraient débuté peu après l'arrivée de Typhaine à leur domicile en janvier 2009 après son "enlèvement" par sa mère à la sortie de l'école, et seraient allées crescendo jusqu'à la mort de la fillette.

Le père de Typhaine, François Taton, et des membres de sa famille se sont constitués partie civile, tout comme les associations Enfant et partage et L'Enfant bleu-Enfance maltraitée.

Le verdict est attendu vendredi.

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