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"Casse toi pov’con" : la France épinglée

Hervé Eon (D), poursuivi pour "offense au chef de l'Etat" après avoir brandi le 28 août 2008 une affichette portant la mention "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy quitte le Palais de Justice de Laval avec ses deux filles Julie (G) et Lucie (D), le 23 Octobre 2008, après sa comparution pour offense au chef de l’Etat. Le tribunal correctionnel a mis son jugement en délibéré jusqu'au 06 novembre prochain. Hervé Eon (D), poursuivi pour "offense au chef de l'Etat" après avoir brandi le 28 août 2008 une affichette portant la mention "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy quitte le Palais de Justice de Laval avec ses deux filles Julie (G) et Lucie (D), le 23 Octobre 2008, après sa comparution pour offense au chef de l’Etat. Le tribunal correctionnel a mis son jugement en délibéré jusqu'au 06 novembre prochain.[AFP PHOTO JEAN-FRANCOIS MONIER]

L’affaire ne «méritait» pas une réponse pénale. 

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France, jeudi, après une décision de justice qui avait valu 30 euros d’amende à un homme qui avait écrit «casse toi pov’con» sur une banderole lors d’un déplacement de Nicolas Sarkozy à Laval, en 2008.

L’homme, qui avait repris des propos tenus par l’ex-chef de l’Etat au Salon de l’agriculture, avait été condamné à une «amende de principe» pour outrage au président. Une sanction «disproportionnée», selon la CEDH, pour qui une telle décision pourrait avoir «un effet dissuasif sur des interventions satiriques». 

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