Positionner la Bretagne en tant que «grande région productive». C’est le cap qu’a fixé le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui présentait en Conseil des ministres le pacte d’avenir prévu pour la région.
Visant à répondre à la crise sociale et économique qui frappe la Bretagne, avec en toile de fond les contestations récentes des Bonnets rouges, le projet, de plus d’un milliard d’euros, sera soumis mardi prochain au Conseil économique, social et environnemental (Ceser) de la région.
Ce n’est qu’ensuite que le chef de gouvernement se déplacera à Rennes (Ille-et-Vilaine) pour le signer.
Prenant acte de l’«inquiétude profonde sur l’avenir du modèle breton», Jean-Marc Ayrault assure que ce pacte n’est que le «début d’une démarche».
Les concertations menées depuis octobre entre les acteurs politiques, économiques et sociaux de la région ont permis de fixer plusieurs axes de travail, dont l’agriculture et le secteur agroalimentaire, mais aussi l’identité de la Bretagne, son potentiel maritime et son manque d’accessibilité.