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Leclerc va créer 2.800 emplois en 2013, et 2.500 en 2014

Logo de Leclerc [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives] Logo de Leclerc [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives]

Michel-Edouard Leclerc a indiqué dimanche que les centres de distribution à son nom, allaient créer 2.800 emplois cette année, et 2.500 l'an prochain, grâce au crédit impôt-compétitivité (CICE) lancé par le gouvernement.

"Le CICE, c'est un allègement de charges pour créer des emplois. Donc nous allons créer cette année, 2.800 emplois et l'année prochaine 2.500", a annoncé M. Leclerc au Grand Jury RTL/Le Monde/LCI, précisant qu'il s'agit d'"emplois nets".

Interrogé pour savoir combien cette mesure allait lui rapporter, il a répondu: "rien".

Selon lui, le CICE ne fait que compenser les allègements d’impôts qui avaient été octroyés puis retirés à la grande distribution sous le gouvernement Fillon.

Concernant le montant exact d'allègement de charges que le CICE va représenter au niveau des centres Leclerc, le dirigeant a dit qu'il ne pouvait l'estimer, dans la mesure où il gère dans son réseau environ 500 hypers et supermarchés, et que les réductions de charges auront donc un impact forcément différent d'un magasin à l'autre.

"Je vous dirais cela en fin d'exercice, mais pour l'instant, je n'en sais rien", a-t-il déclaré.

Il a ajouté, reprenant des chiffres du législateur, que "globalement dans la grande distribution, toutes enseignes confondues, cela va représenter 2 milliards" d'euros.

Si l'on rapporte ce chiffre aux parts de marché respectives de chacun des acteurs du secteur, "nous, cela doit représenter 60-70 millions, si l'on cumule l'ensemble des centres Leclerc. Mais je ne sais pas la réalité de ce chiffre", a souligné Michel-Edouard Leclerc, dont les hyper et supermarchés détiennent 20% des parts de marché de la grande distribution.

"Mais si vous voulez me demander si cette année, j'ai eu des économies ou une profitabilité accrue, la réponse est non", a-t-il affirmé.

"Le CICE, c'est bien. (...) Mais de l'autre côté, jamais nous n'avons eu autant d'impôts sur les sociétés, jamais nous n'avons eu autant d’impôts, nous, les grandes surfaces, les hypermarchés, avec la taxe au mètre carré - ça a explosé, énorme -, jamais on ne nous a autant sollicité sur des secteurs particuliers pour surpayer ou donner des contributions", a renchéri le dirigeant.

"Je peux vous dire que les centres Leclerc contribuent à hauteur de 6 millions d'euros pour le soutien à la filière pêche, nous devons donner 47 millions d'euros pour l'augmentation du prix du lait.(...) Donc même si à côté de cela on nous donnait un petit peu d'argent, cela ne couvrirait pas l'ensemble de ces charges", a-t-il conclu.

 

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