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Goodyear : deux dirigeants séquestrés

Un salarié agite un drapeau de la CGT devant l'usine Goodyear d'Amiens, le 5 décembre 2013, après l'annonce de la fermeture du site Un salarié agite un drapeau de la CGT devant l'usine Goodyear d'Amiens, le 5 décembre 2013, après l'annonce de la fermeture du site [Denis Charlet / AFP/Archives]

La pression est montée d’un cran. Deux dirigeants de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord (Somme), menacée de fermeture, étaient séquestrés depuis lundi mation sur le site du fabricant de pneumatiques par la CGT et des salariés.

 

Après avoir bataillé sans succès devant la justice, ces derniers ont décidé de «changer de tactique» pour obtenir des garanties.

«On veut revenir à la table des négociations (...) voir s’il y a un repreneur, et s’il n’y a pas de repreneur, un plan de départs volontaires pour tout le monde avec énormément de fric», a lancé hier Franck Jurek, représentant CGT du comité d’entreprise.

«Même s’il faut attendre trois ou quatre jours, ils ne sortiront pas», a-t-il affirmé. "Là on est dans une salle de réunion, et le directeur (de production, NDLR) et la personne en charge du Point info conseil (le DRH, NDLR) sont avec nous, ils sont retenus pour le moment". 

Le directeur de production de l'usine, Michel Dheilly, et le directeur des ressources humaines (DRH) de l'usine, Bernard Glesser, sont retenus "dans le calme" "entre l'usine et les bureaux de la direction", dans une salle de réunion dont la porte est bloquée par un imposant pneu agraire, a rapporté M. Jurek.

La CGT avait rendez-vous lundi matin avec le directeur, mais "toute l'équipe de weekend", soit 200 salariés, est venue "pour essayer de mettre la pression sur la direction" selon M. Jurek.

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