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Braquage et fusillade à Paris: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre

Des officiers de police devant la station de métro Grands Boulevards à Paris, où le suspect d'un braquage raté en fuite s'est engouffré le 19 juillet 2014  [Pierre Andrieu / AFP] Des officiers de police devant la station de métro Grands Boulevards à Paris, où le suspect d'un braquage raté en fuite s'est engouffré le 19 juillet 2014 [Pierre Andrieu / AFP]

Le suspect d'un braquage qui s'est achevé par une fusillade avec la police dans le métro parisien samedi dernier a été mis en examen cette semaine pour tentative de meurtre, une qualification contestée par son avocat.

Selon une source proche du dossier, l'homme, qui a été blessé durant la fusillade, a été mis en examen jeudi pour vol à main armée et tentative d'homicide volontaire sur un fonctionnaire de police.

Selon son avocat, Albéric de Gayardon, il "est toujours hospitalisé" et a été atteint de "trois balles" durant la fusillade.

Le samedi 19 juillet, la tentative de braquage avait eu lieu chez un vendeur de monnaies anciennes, dans une boutique située près de la place de la Bourse, en plein cœur de Paris.

Le gérant, tête et chemise ensanglantées, avait raconté à l'AFP qu'il était parvenu à enfermer son agresseur dans la boutique, mais que ce dernier avait tiré des coups de feu pour prendre la fuite.

Selon une source policière, l'homme était entré dans le métro, à la station Grands Boulevards, où une équipe de policiers l'avait pris en chasse.

Une fusillade avait alors éclaté, les policiers répliquant aux tirs du suspect, selon un témoin qui avait souhaité garder l'anonymat. Un délégué du syndicat UNSA Police, Christophe Crépin, avait également affirmé que ses collègues avaient répliqué "par trois fois en état de légitime défense", blessant l'homme au bras.

Selon l'avocat, ce récit "est très contestable".

"Mon client dément avoir eu l'intention d'abattre les fonctionnaires de police et il appartiendra à l'information judiciaire de faire toute la lumière sur le déroulement exact des événements", a affirmé Me Albéric de Gayardon.

"Au vu des tirs essuyés par mon client et des éléments de l'enquête, la question de savoir si les policiers n'ont pas outrepassé le cadre de la légitime défense doit être posée", a-t-il ajouté.

Parallèlement à l'information judiciaire, une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sur les circonstances dans lesquelles les forces de l'ordre ont fait usage de leur arme.

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