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Manif pour tous : Marion Le Pen critique les organisateurs

Marion Le Pen, le 18 octobre 2014 [BERTRAND LANGLOIS / AFP]

Marion Maréchal - Le Pen, qui a été de tous les rassemblements principaux de la Manif pour Tous, a critiqué mercredi les organisateurs du mouvement. Elle dénonce une mise à l'écart délibérée du Front National.

 

La députée de Vaucluse Marion Maréchal - Le Pen participera t-elle aux prochains rassemblements de La Manif pour Tous ? La jeune élue du Front National, pourtant assidue à ces manifestations, se pose sérieusement la question.

Interrogée mercredi matin par Léa Salamé au micro de France Inter, elle a pointé du doigt le "comportement des organisateurs de la Manif pour Tous à l'égard du Front National".

 

Ostracisme ?

Marion Maréchal - Le Pen regrette de voir les élus du Front National systématiquement privés de tribune et de visibilité en dépit de leur présence en nombre dans les cortèges de la manifestation.

Le 5 octobre dernier, outre Marion Maréchal - Le Pen, on pouvait également apercevoir plusieurs figures montantes du Front National comme Nicolas Bay, Aymeric Chauprade, Stéphane Ravier, ainsi que des "anciens" comme Bruno Gollnisch. Gilbert Collard était également dans les rangs pour le Rassemblement Bleu Marine.

 

Difficulté technique

Mais aucun de ces élus n'est apparu pourtant dans les clips diffusés par la Manif pour Tous, dans lesquels on pouvait en revanche écouter les témoignages de plusieurs responsables de l'UMP. Marion Maréchal - Le Pen s'en était déjà émue le 7 octobre.

La réponse d'un des responsables de la Manif pour Tous, Albéric Dumont, selon lequel l'absence du FN de cette série d'interview était dûe à des difficultés techniques, ne semble guère avoir convaincu l'élue frontiste puisque si elle affirmait mercredi "continuer(...) à soutenir les combats des manifestants", elle se déclarait aussi "fatiguée par la complicité des organisateurs de la Manif pour Tous à l'égard de l'UMP".

 

Dilemme

Pour la Manif pour Tous, la question du Front National risque de devenir délicate. Le mouvement, qui se veut transpartisan, craint de se voir discrédité par une quelconque proximité avec le FN, mais peut difficilement se passer d'un parti, arrivé en tête des élections européennes, qui est le seul à préconiser explicitement l'abrogation de la loi Taubira.

 

 

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