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Stupéfaction dans la commune normande de l'auteur présumé d'une décapitation

La maison de Maxime Hauchard, bourreau présumé de l'Etat islamique.[CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

La commune de Bosc-Roger-en-Roumois (3.000 habitants, Eure), où habitait Maxime Hauchard, un des bourreaux présumés du groupe État islamique (EI) ayant procédé à des décapitations d'otages dans une vidéo, était sous le choc lundi matin.

 

"Il n'était pas parti pour faire du mal", avance René, le voisin le plus proche de la maison des parents de Maxime, absents de chez eux en milieu de matinée.

"C'était un garçon gentil, qui ne posait aucun problème, ils ont dû le droguer", renchérit son épouse Jeannine.

Tous deux habitent leur pavillon depuis quelque 25 ans. Ils ont connu Maxime tout petit et l'ont vu grandir.

"Il venait s'amuser avec nos petits-enfants, tout se passait toujours bien", poursuit Jeannine, les larmes aux yeux.

Devenu adulte, Maxime avait une attitude tout aussi irréprochable, selon les deux retraités. "Il tondait le gazon, coupait le bois. Quand il faisait un peu la fête avec ses copains, derrière la maison, tout se passait toujours bien", affirme René.

Les deux retraités disent être bouleversés pour les parents. Ces derniers, pensent-ils, sont partis très tôt de leur domicile lundi matin.

Les volets blancs du petit pavillon, un peu en retrait de la rue, étaient fermés, ont constaté les journalistes.

Si la stupéfaction que Maxime ait pu faire partie des bourreaux était totale, beaucoup ont néanmoins tout de suite pensé à lui quand ils ont appris qu'un "jihadiste de Normandie" était impliqué.

"On en avait entendu parler un petit peu", indique le maire (sans étiquette) de la commune, Philippe Vanheule.

Ces dernières années, avant son départ de la région, Maxime Hauchard ne cachait pas qu'il s'était converti à l'islam, portant une barbe et une djellaba.

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