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Prime de Noël : faut-il la rendre universelle ?

Les primes de Noël font l'objet de différentes critiques. [CC/JC Hancock]

Début décembre, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a annoncé le maintien de la prime de Noël cette année pour les plus modestes. Une mesure qui suscite un débat à la marge, certains préconisant son universalisation.

 

Quatre cent millions d’euros : c’est le "coût global" des primes de Noël qui bénéficieront cette année à 1.830.000 personnes. Cette aide exceptionnelle, qui sera versée à partir du 18 décembre, a pour objectif d’aider les personnes les plus modestes – qui bénéficient par exemple d’aides sociales comme le RSA – durant la période des fêtes.

Pour la ministre des Affaire sociales, il s’agit d’un "acte fort de soutien, d’accompagnement". Pour elle, "au moment des fêtes, les valeurs de solidarité trouvent encore plus leur sens". Cependant, cette prime est parfois l’objet de critiques.

 

Une portée plus large ?

Cette année, la prime de Noël concerne plus de personnes que l’an dernier. Pour la ministre des Affaires sociales, le maintien ce coup de pouce participe à la sanctuarisation des politiques d'accompagnement. "Ce gouvernement ne fait pas d’économies sur le dos des politiques sociales" confiait-t-elle au Parisien.

Sur les réseaux sociaux ou les forums, cette décision fait parfois l'objet de vives contestations, certains estimant notamment que la prime de Noël devrait être étendue à tous, et priotairement à toutes les catégories de chômeurs - certaines ne la touchant pas. D'autres pointent une forme d'assistanat, maintenant les bénéficiaires dans un état de précarité.

 

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